La ville d’Oloron lance un appel à projet dans la thématique patrimoniale. Les objectifs du règlement sont plutôt ambitieux et variés :

Article 2- Les objectifs de la bourse
-Inciter et donner les moyens à des étudiants ou passionnés par les questions liées aux patrimoines, de concrétiser une expérience valorisante et valorisée dans le domaine et ce dans des conditions quasi professionnelles (+ pour le CV)
-Faire avancer la connaissance sur :
*l’histoire locale (sociale, de l’art…)
*le patrimoine architectural et l’urbanisme local
*le patrimoine industriel et artisanal
*la culture locale (traditions, fêtes…)
*le patrimoine naturel, paysager
*le patrimoine immatériel
*l’archéologie
-S’appuyer sur le regard des jeunes et leur sens de l’innovation pour développer des nouveaux outils de médiation, de nouvelles idées de valorisation au service du patrimoine oloronais et de son accessibilité.

On ne peut que saluer une telle volonté dans une collectivité territoriale. Plus de renseignements ici : http://www.oloron-ste-marie.fr/Bourse-jeunes-patrimoine.html

Lu ce jour dans le quotidien Sud-Ouest (source : http://www.sudouest.fr/2014/10/10/bienvenue-dans-la-villa-de-blattius-1699467-2780.php) :

Plassac (33) : la villa gallo-romaine inaugurée ce vendredi

Après cinq ans de travaux, le site archéologique de Plassac sera inauguré ce soir. Il rouvrira au public au printemps

  • Plassac (33) : la villa gallo-romaine inaugurée ce vendredi
    La corrosion attaque la structure métallique © Photo

    J. J.
  • Plassac (33) : la villa gallo-romaine inaugurée ce vendredi
    Le grand hall métallique qui protège les mosaïques donne une idée des volumes de la villa gallo-romaine © Photo

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  • Plassac (33) : la villa gallo-romaine inaugurée ce vendredi
    La grande mosaïque est de nouveau visible. © Photo

    J. J.
  • Plassac (33) : la villa gallo-romaine inaugurée ce vendredi
    La corrosion attaque la structure métallique © Photo

    J. J.
  • Plassac (33) : la villa gallo-romaine inaugurée ce vendredi
    Le grand hall métallique qui protège les mosaïques donne une idée des volumes de la villa gallo-romaine © Photo

    J. J.

Plus de 2 000 personnes ont découvert cet été la villa gallo-romaine de Plassac. Rouvert au public au mois de juillet, ce site archéologique unique en Gironde a subi pendant cinq ans d’importants travaux de restauration et de mise en valeur qui seront inaugurés ce soir par le président du Conseil général Philippe Madrelle.Dominant l’estuaire de la Gironde avec son belvédère, la villa révèle aujourd’hui ses mosaïques exceptionnelles que le public n’avait plus vues depuis vingt ans. Parties en 1994 pour être restaurées par l’Atelier de Saint-Romain-en-Gal, dans le Rhône, elles ne sont revenues à Plassac qu’au printemps dernier.

Cinq siècles d’histoire

La grande mosaïque polychrome, protégée aujourd’hui par un vaste hall ouvert avec une mezzanine qui reprend les volumes de la villa, est caractéristique de l’école d’Aquitaine. Les couleurs sont encore étonnamment vives, et ça et là, on distingue les marques de la vie quotidienne au temps des Gallo-Romains dans leurs appartements privés. Comme ces traces de charbon qui désignent encore l’emplacement d’un brasero.

Le site de Plassac a été occupé pendant les cinq premiers siècles de notre ère. Il s’agissait d’une vaste exploitation agricole avec au centre la villa. On sait que le premier propriétaire se nommait Blattius, un riche aristocrate romain. Deux autres villas ont été successivement construites sur le site. On sait également que la seconde villa, la plus grande, reprenait le plan du palais impérial à Rome. Signe de la puissance des aristocrates qui possédaient ce domaine. On dit aussi que la vue sur l’estuaire rappelait sans doute aux Romains les villas de la baie de Naples…

Hypocauste

Les nouveaux aménagements mis en œuvre par le Département, propriétaire du site depuis 1984, permettent de déambuler librement sans craindre d’abîmer les vestiges. Notamment grâce à des petites passerelles par lesquelles on s’approche de l’ingénieux système de chauffage par le sol et par les murs encore visible et que l’on appelle hypocauste. On peut voir également la source qui jaillit toujours aujourd’hui et alimente des petits caniveaux antiques.

La visite ne serait pas complète sans un passage par le musée entretenu par l’Association des amis du Vieux Plassac. Outre les objets du quotidien exhumés et les peintures murales de la première villa, typiques du troisième style pompéien, un film en trois dimensions permet de prendre toute la mesure de ces vestiges archéologiques.

Le public devra cependant attendre le printemps prochain pour parcourir de nouveau le site qui est fermé depuis le 1er octobre pour permettre de finaliser les travaux d’aménagement (lire ci-contre).

Quelques petits problèmes à régler

Inauguration ne signifie par ouverture au public. Si l’on pouvait visiter le site cet été jusqu’au 30 septembre, il est désormais fermé jusqu’au printemps prochain.

Le temps pour le Département de finir les aménagements autour de la villa. Principalement paysagers, indique Éric des Garets, directeur général adjoint, chargé de la vie culturelle au Conseil général.

Il s’agira aussi « de rectifier les petits problèmes » qui sont apparus. Notamment les points de corrosion sur le hall métallique qui surplombe la grande mosaïque. L’entrepreneur n’aurait pas utilisé un antioxydant adéquat pour faire face à la salinité de l’air sur les rives de l’estuaire.

Autre petit problème, les pigeons qui ont trouvé là un refuge idéal pour nicher. Mais juste au-dessus d’une mosaïque datée de près de deux mille ans, ils ne sont forcément pas les bienvenus… Un système d’ultrasons a été installé cet été pour les faire déguerpir.

Enfin la pluie, qui parfois vient toucher la mosaïque et qui pourrait l’endommager : « S’il y a des adaptations à faire, nous les réaliserons avec l’architecte des Monuments historiques. C’est un parti pris d’avoir réalisé cette structure ouverte en plein air. Tout sera réglé pour la saison prochaine », assure Éric des Garets.

Lu ce jour dans le quotidien Sud-Ouest (source : http://www.sudouest.fr/2014/10/10/des-rencontres-pour-evoquer-l-anthropologie-1699526-4344.php) :

Des rencontres pour évoquer l’anthropologie

Des rencontres pour évoquer l’anthropologie
Bernard Traimond évoquera la figure de l’anthropologie béarnaise, Gérard Althabe. © Photo

DR

L‘Écomusée de la Vallée d’Aspe, propose les rencontres anthropologiques en Béarn qui se tiendront ce samedi 11 octobre à 14 h 30 à la mairie de Sarrance. Elles seront dirigées par Bernard Traimond, professeur émérite à l’Université de Bordeaux qui est déjà venu en vallée d’Aspe lors des rencontres Historiques du Fort du Portalet.Parmi les quatre intervenants Patricia Heiniger-Casteret, maître de conférences à l’université de Pau, traitera du patrimoine culturel et immatériel en Béarn et en Aquitaine.

La langue béarnaise

Colette Milhe, docteur en anthropologie, présentera Bourdieu et ses étranges relations à la langue béarnaise. Michèle Pedezert, chercheuse en anthropologie, proposera le thème devenir « vieux au village : elle s’appuiera sur une enquête dans un village rue du Béarn. Bernard Traimond, évoquera l’anthropologue béarnais, Gérard Althabe (1932-2004). Dix ans après sa disparition, on constate la vitalité de la pensée d’Althabe, ce Béarnais qui a pu être défini comme un « révolutionnaire de l’anthropologie », mérite d’être mieux connu.

Ces intervenants auront à cœur de faire partager leurs connaissances.

Entrée gratuite.

Martine Lacout Loustalet

L’anthropologue Bernard Traimond est par ailleurs bien connu de nos amis landais pour avoir à plusieurs reprises étudié les relations sociales dans la Grande Lande et publié à ce titre dans le Bulletin de la Société de Borda.

Une bonne nouvelle pour la cité béarnaise : Navarrenx est récompensé pour son Patrimoine. Source : http://www.sudouest.fr/2014/09/27/bearn-navarrenx-rejoint-les-plus-beaux-villages-de-france-1685636-4316.php

Béarn : Navarrenx rejoint les « plus beaux villages de France »

Le village du Béarn des gaves rentre dans le club fermé des « plus beaux villages de France ». C’est la première commune en Béarn

  • Béarn : Navarrenx rejoint les "plus beaux villages de France"
    Avec le label, le maire compte multiplier par trois la fréquentation touristique © Photo

    Le Deodic David
  • Béarn : Navarrenx rejoint les "plus beaux villages de France"
    Navarrenx est la première commune béarnaise à décrocher le label © Photo

    Le Deodic David
  • Béarn : Navarrenx rejoint les "plus beaux villages de France"
    Les remparts de Navarrenx, bastide béarnaise, ont pesé dans la décision © Photo

    Le Deodic David
  • Béarn : Navarrenx rejoint les "plus beaux villages de France"
    Avec le label, le maire compte multiplier par trois la fréquentation touristique © Photo

    Le Deodic David
  • Béarn : Navarrenx rejoint les "plus beaux villages de France"
    Navarrenx est la première commune béarnaise à décrocher le label © Photo

    Le Deodic David

Le maire Jean Baucou semblait heureux, cet après-midi, après avoir reçu un coup de fil du président de la commission « qualité » de l’Association des plus beaux villages de France. Ce dernier lui a confirmé que la cité béarnaise entourée de remparts allait rentrer dans le cercle, très fermé et envié, des plus beaux village de France.La commune rejoint ainsi des villages aux noms prestigieux comme Domme en Dordogne, Cordes-sur-Ciel dans le Tarn, Collonges-la-Rouge en Corrèze. Elle devient le 158ème village à obtenir ce label, et le premier en Béarn, sachant que dans les Pyrénées-Atlantiques, seules les communes basques d’Ainhoa, La Bastide-Clairence et Sare peuvent se prévaloir de ce label.

L’aboutissement d’une démarche initiée il y a deux ans par la commune, auprès de l’Association, qui a étudié le dossier, et envoyé cet des « inspecteurs » vérifier que tous les critères, de beauté, de patrimoine, mais aussi de dynamisme associatif et économique, étaient bien remplis. L’Association des plus beaux villages de France distingue des communes de moins de 2000 habitants.