Une décision de justice qui aura le mérite de faire réfléchir un bon nombre de pilleurs qui s’ignorent et ne sont pas clairs avec leurs pratiques en marge du cadre légal. Non, rechercher du mobilier archéologique pour la revente ou augmenter une collection personnelle, ce n’est pas un loisir, c’est un délit. Celles ou ceux qui veulent partir à la recherche des racines de leurs terroirs peuvent le faire en pratiquant l’archéologie amateur, qui passe d’abord par une rencontre avec les services compétents en la matière (Service Régional de l’Archéologie). Il faut montrer que l’on a les compétences requises pour partir à la recherche des indices du Passé (pas besoin de bac +5, mais de la rigueur), que l’on est décidé à faire avancer l’état des connaissances par un travail de terrain (prospection), d’archives (inventaire) et que l’on accepte de répercuter les différentes observations et découvertes dans un rapport de fin d’année détaillé (rendu en plusieurs exemplaires au SRA ayant accordé l’autorisation). Évidemment, c’est moins facile que d’acheter une poêle à frire pour remplir des vitrines dans son salon sans rendre de comptes à personne. C’est surtout prendre conscience que le Patrimoine est un bien commun qui n’a pas à être privatisé, qu’il s’agisse de monnaies romaines, d’éléments de parure mérovingiens, de silex taillés ou de poteries protohistoriques.
Le vigneron qui fouillait des sites archéologiques condamné à 197 000 euros d’amende
Un viticulteur de la Marne a été condamné vendredi à une amende douanière de 197 235 euros pour avoir dérobé des centaines d’objets anciens sur des sites archéologiques
Il se disait simple passionné de détection de métaux, mais le tribunal correctionnel de Meaux en a décidé autrement. Le viticulteur accusé de pillage a été condamné vendredi à une amende douanière de 197 235 euros pour avoir dérobé et revendu des centaines d’objets anciens sur des sites archéologiques de l’est de l’Ile-de-France.L’homme, âgé de 60 ans, a été reconnu coupable d’exécution de fouilles sans autorisation, de vente du produit de ces fouilles et de détention d’objets archéologiques. Il a également été condamné à une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis. Son épouse, initialement poursuivie pour « recel », a finalement été condamnée à une amende pénale de 3 500 euros pour « complicité ».
Repérage des sites en avion
Le couple avait été interpellé le 5 février 2012 en Seine-et-Marne lors d’un banal contrôle routier par les douaniers qui avaient retrouvé à bord de son véhicule 112 pièces de monnaie d’époque gallo-romaine et ouvert une enquête. Lors de l’audience, le prévenu avait expliqué qu’il n’était pas « un bandit de grand chemin ». « Je cherchais à la surface de la terre. Les objets étaient là, il n’y avait qu’à les ramasser. Je pensais être dans la légalité », avait-il assuré.
Accusé d’avoir ciblé en connaissance de cause les meilleurs sites de la région, en effectuant notamment un repérage en avion, il a tenté de minimiser la portée de ses recherches, toujours réalisées « avec l’accord des propriétaires » des terrains concernés, mais sans le feu vert de l’État.
Un héritage du grand-père
« Il a privé les archéologues de leurs outils de travail », avait dénoncé le procureur. « Il savait que ce qu’il faisait était contraire à la loi », avait-il ajouté, rappelant qu’un article de presse sur les « ravages » du pillage archéologique avait été retrouvé à son domicile.
Chez lui, les enquêteurs avaient également mis la main sur un véritable petit musée : quelque 2 300 objets, des pièces de monnaie, des poteries, des bagues, des colliers, dont certains pillés dans des tombes. Le vigneron affirme qu‘une partie de cette collection a été découverte par son grand-père, qui l’a initié et la lui a transmise en héritage.
Vendredi, le tribunal a ordonné la confiscation de cette collection ainsi que sa restitution à l’État, en l’occurrence au ministère de la Culture qui s’était constitué partie civile dans ce dossier. « Nous prenons acte de la décision du tribunal et de la restitution des objets. En accord avec le conservateur, ils devraient être exposés au musée de l’archéologie nationale, à Saint-Germain-en-Laye » (Yvelines), a-t-il déclaré à l’issue du délibéré.
Tant du côté municipal que de la CUB, la décision de refaire le parking de la place Vialolle, situé devant la salle des fêtes, vient d’entrer dans sa phase concrète. Et si le fait de mettre sur cette surface, qui en avait bien besoin, quelques centimètres de bitume ne pose en soi aucun problème, il n’en va pas de même si l’on se décide à planter quelques arbres. En effet, ces derniers pourraient, avec leurs racines, commettre des dégâts, l’espace étant répertorié comme zone archéologique sensible.Preuves en main
Les recherches ont été confiées à David Hourcade, historien archéologue, spécialiste de l’époque romaine et responsable de cette opération pilotée par le service d’archéologie préventive de la CUB. La certitude de l’existence de cette villa gallo-romaine ne fait aucun doute, puisque des fouilles avaient été réalisées en 1900, des photos jointes au dossier ne laissant guère de place à l’incertitude. Mais un problème subsiste. À cette époque, leurs positions précises n’étaient mentionnées nulle part, pas plus que la profondeur de l’enfouissement. D’autant « que rien ne nous dit que les niveaux des terrains n’ont pas changé. Les seuls repaires visibles sur les photos sont les peupliers qui bordent la nationale 10. Mais si l’on pouvait retrouver ce qui est visible sur ces photos, ce serait le site gallo-romain le plus important de la CUB », explique David Hourcade.
Impacts de ces recherches
Les travaux, dont la durée est estimée à trois semaines, vont être effectués durant ce mois d’août. Et ce, afin de perturber le moins possible les utilisateurs du parking. De plus, ils seront effectués en deux fois, laissant ainsi libre la moitié de la surface totale du parking. Autre population impactée, le club de boules. Ce dernier avait, jusqu’à présent, ses terrains dans la zone de recherche. Pendant quelques semaines, il devra donc en trouver un nouveau pour tirer et pointer, en toute tranquillité.
Sud-Ouest nous propose une autre vision d’un des sites archéologiques majeurs de l’Aquitaine méridionale à travers le regard de sa propriétaire (source : http://www.sudouest.fr/2014/08/09/au-coeur-de-la-colli-ne-sacree-1637648-4389.php). Les grottes d’Isturitz et Oxocelhaya font l’objet d’une médiation de qualité en Préhistoire depuis quelques années, comparable à ce qui se fait en Dordogne ou en Lot-et-Garonne et qui fait largement défaut ailleurs dans le sud aquitain pour des sites de la même période.
Au cœur de la colline sacrée
Joëlle Darricau entretient une relation forte aux grottes d’Isturitz et Oxocelhaya, entre affection et souci de rigueur scientifique.
pierre penin
p.penin@sudouest.fr
Joëlle Darricau évoque les grottes d’Isturitz et Oxocelhaya avec autant d’affection, presque de tendresse, que de rigueur scientifique. Seule propriétaire de ce trésor archéologique, caché dans le ventre de la colline de Gaztelu (1), elle en est à la fois la gardienne, l’esprit et la promotrice. Une vie à son contact n’a fait qu’attiser sa passion pour l’endroit unique, à la fois connu et perpétuellement mystérieux. « Je considère la grotte comme un membre de la famille. »
Le plus ancien de ses aïeux, c’est certain. « On sait que la grotte a été occupée par des hommes préhistoriques depuis 80 000 ans », souligne Joëlle Darricau. Les spécialistes parlent de « super-site ». Nos lointains ancêtres s’y regroupaient depuis Néandertal, y échangeaient savoirs et matières premières. « On a retrouvé des séries d’objets sculptés, petits objets d’arts déjà très fins qui nous laissent admiratifs. » Et la dame de Gaztelu de fracasser l’image du sauvage hirsute de la représentation populaire.
« C’est vertigineux »
Son grand-père, André Darricau, a dès 1912 l’intuition qui fera basculer l’histoire des grottes et de la famille. « Il pressentait une richesse préhistorique. Il a le premier fait venir des archéologues. » Les scientifiques vérifient la justesse de l’inspiration d’André Darricau. En 1953, celui-ci obtient le classement des grottes par les Monuments historiques. « C’était un précurseur. Moi, en 1996, j’ai fait classer à l’inventaire des Monuments l’ensemble de la colline de Gaztelu. »
Dès lors, Le Service régional d’archéologie entend percer tous les secrets des lieux. Pas si simple. Les connaissances s’accumulent, mais ne cessent d’ouvrir d’autres voies d’exploration et analyse. « Plus on en sait, moins on en sait », résume Joëlle Darricau. « Les techniques nouvelles apparaissent, comme l’étude de l’ADN, le scanner, les neurosciences et cela conduit à d’autres pistes. C’est vertigineux. Et fascinant. »
« Colline sacrée »
Jean Clottes, « le pape de l’archéologie », considère Gaztelu comme « une petite colline sacrée de la planète ». Sa propriétaire aime cette définition du grand ponte. Elle traduit le respect de Joëlle Darricau qui veille absolument à préserver un certain esprit dans la gestion et l’ouverture au public des grottes. Ne comptez pas sur elle pour y installer des mannequins d’hommes préhistoriques, par exemple. « On en fait une projection dont on ne sait pas la réalité scientifique. C’est non. » Pas d’approximation ou de fantaisie en ces lieux, elle y veille.
Pas non plus d’investigation prétexte. « On ne fouille que pour répondre à des questions scientifiques. Sinon, on laisse les choses en place. » Il ne faut pas confondre pareille rigueur avec quelque austérité rasoir. La maîtresse des lieux ne refuse pas d’approcher Isturitz et Oxocelhaya par des voies décalées. On a pu écouter dans les cavités un concert intitulé « Aspaldian », composé par François Rosset, pour huit flûtes préhistoriques. Des instruments reconstitués, notamment pas le musicien Mixel Etxekopar, à partir de vestiges retrouvés dans la grotte.
« Entourloupettes »
« Ce type d’animation a du sens. C’est une manière de faire vivre les lieux dans le respect de leur nature originelle. C’était un lieu d’échange, ça l’est encore. On y échange du savoir. » Une connaissance de portée universelle. « C’est l’histoire de nos origines. » Joëlle Darricau en est dépositaire. Et elle la transmettra à son tour. « Mes enfants font partie de la SARL des grottes et participent aux décisions. Ils élèvent leurs propres enfants dans une certaine éthique. »
Disons une approche non mercantile, soucieuse d’un équilibre entre ouverture et rigueur. Respectueuse de « cette arrière-grand-mère qu’est la grotte ». La vieille dame demande des soins subtils, mais a son caractère. « Elle fait parfois des entourloupettes et se dérobe à qui n’arrive pas avec humilité et amour ». Ainsi de ce chœur aux gros sabots, pour le concert des 50 ans du site. La grotte ne permit jamais au son de circuler. « Je leur avais bien dit de venir avant, pour travailler et l’apprivoiser. Ils auraient dû m’écouter… »
(1) La colline de Gaztelu se situe à la croisée des communes d’Isturitz et Saint-Martin d’Arberoue.
C‘est une histoire méconnue et pour cause : il n’y a aucune archive landaise ou française qui concerne l’épopée de ces milliers de bûcherons d’Amérique du Nord – Canadiens ou Américains – venus exploiter nos forêts pour alimenter en bois d’œuvre les tranchées et traverses, les chemins de fer ou les ponts durant la Grande Guerre. Et pourtant, le 20e régiment du génie américain fut la plus grande unité de l’histoire, et l’opération de bûcheronnage de l’armée américaine une des plus grandes opérations militaires par son ampleur, avec Panama, en ce début de XXe siècle.Dans le sillage du travail qu’ils ont réalisé à l’occasion du 85e anniversaire de la traversée de l’Atlantique nord par un équipage français à bord de l’« Oiseau canari », le docteur Georges Cassagne et son gendre Michel Boquet ont retrouvé aux États-Unis un grand nombre d’archives. À commencer par le journal des bûcherons du 20e génie forestier écrit en anglais et en français avec un titre évocateur : « Jusqu’au bout ».
Une armée de bûcherons
Michel Bocquet a même chiné à Las Vegas une carte postale de vœux du Nouvel An 1918 adressée depuis Pontenx-les-Forges par le soldat forestier James Cassidy à un ami dans l’Oregon. Ils furent jusqu’à 20 000 enrôlés pour leurs compétences dans les métiers de la filière bois. Certes, loin des combats, mais pas toujours du front pour ceux arrivés dans les Vosges et le Jura afin d’exercer une activité qui n’était pas faite « pour les cols blancs », comme le spécifiaient les annonces en Amérique. Venus de tous les États, 4 500 hommes ont été affectés dans près d’une trentaine de scieries montées par l’armée américaine dans les Landes. La majorité d’entre elles étaient situées dans le Born et en Haute Lande, commandées depuis Mimizan et Pontenx-les-Forges. Elles étaient dotées du matériel « high-tech » de l’époque : des métiers à scier très mobiles à ruban ou à scie circulaire d’un diamètre de plus d’1,2 mètre. Deux types de scieries ont été utilisés. La plus imposante avait une capacité de sciage de 20 000 pieds, soit 6 600 mètres en dix heures, servie par 240 hommes.
Elles étaient alimentées par la combustion des produits de délignage, les croûtes et la sciure qui produisaient également l’électricité indispensable à leur fonctionnement. Au total, en France, durant deux ans, plus de 185 millions de mètres de grumes ont été sciés, 225 000 tonnes de rondins produits et plus de 600 000 tonnes de chutes et bois de chauffage utilisés. Chaque unité s’efforçait de battre le record du régiment et, comme d’autres faits de guerre, leurs « exploits » étaient relatés dans le journal des armées américaines « Stars and Stripes ».
Sur l’eau ou sur les rails
À l’étang d’Aureilhan-Mimizan, les bois abattus sur la rive ouest étaient acheminés par flottage et remorqués par un bateau à moteur que le duc de Westminster, cousin du roi Georges V et ami de Winston Churchill, propriétaire de Woolsack, avait mis à disposition de l’armée américaine.
Sur l’autre rive, la scierie était implantée sur le domaine de Darricau, propriété de Roger Sargos, capitaine forestier mobilisé depuis le début de la guerre et qui a été l’un des fondateurs des papeteries de Gascogne. En période de basses eaux, il a même fallu creuser un chenal pour acheminer le bois au plus près.
Le transport des bois sciés vers le front était crucial. Aussi, les Américains ont construit 60 km de voies ferrées étroites, certaines déplacées, pour se raccorder au réseau landais. La gare de Pontenx disposait d’un quai de chargement de 160 mètres où s’amoncelaient des milliers de mètres cubes. Le trafic s’effectuait jour et nuit à destination de Labouheyre, puis de Bordeaux.
La population et les troupes
Des relations très courtoises se sont établies avec la population et les autorités locales, notamment lors des célébrations de l’Independance Day. Charles Balzer, né à Chicago, a épousé à Mimizan Marie Duverger, Aflons Durie et Hélène Bensacq se sont mariés à Pontenx, comme James Earl Baillie, originaire du Dakota du Sud, et Léonie Antoinette Dubrana, au bourg de Mimizan.
À la plage, le centre de commandement était installé dans la villa Sans Souci qui existe toujours. Le lever et le coucher du drapeau se faisaient au son de la fanfare militaire.
Les jours de repos, samedi et dimanche, les troupes organisaient des matchs de basket, de base-ball ou des combats de boxe.
Andoni Etxarri est né à Hendaye. Son père est originaire de Pasajes, sa mère de Hondarribia. Depuis le 28 juin, il propose des visites guidées de Pasajes au départ d’Hendaye. Il suffit de le suivre pour découvrir le Pays basque maritime autrement. Suivez le guide.« Sud Ouest ». Quel est le ton de ces visites ?
Andoni Etxarri. Mon circuit ne sera pas bling-bling. Il est loin des orientalismes d’antan et du tourisme folklorique. Je souhaite juste faire découvrir l’histoire maritime du Pays basque.
Comment vous êtes-vous intéressé à ce passé ?
Né dans une famille de pêcheurs et charpentiers de marine, je me suis passionné très jeune pour notre patrimoine maritime. Un jour, lors d’une escale au Spitzberg, j’ai appris que Magdalena Bay abritait au XVIe siècle des marins basques.
Pasajes est le témoin de ce passé ?
L’unique rue de Pasaia Donibane est bordée de vieilles maisons du XVIe siècle. Son histoire est intimement liée à celle de la France. Pasajes a séduit Victor Hugo, a accueilli La Fayette et intéressé Napoléon Ier. Sa paroisse recèle un retable somptueux. À Pasajes, on faisait du commerce, on pêchait la morue et on chassait la baleine. Les chantiers navals et les métiers annexes se sont forcément développés sur place.
Il y a plusieurs Pasajes ?
Pasajes est partagé en trois : Donibane « Banda de Francia », Antxo qui devint un port de commerce avec l’arrivée du chemin de fer, San Pedro « Banda de España », situé sur la rive ouest du chenal qui forme le port naturel, est plus modeste mais il abrite aujourd’hui le centre culturel maritime Albaola.
Comment a été créé Albaola ?
Avec d’autres passionnés, nous avions ouvert à San Juan des ateliers de construction d’embarcations d’après des plans du XIXe siècle. Nous voulions réhabiliter ce patrimoine. Nous sommes partis faire un tour de l’Irlande à la voile et aviron sur notre trainière mythique Ameriketatik.
Aujourd’hui, qu’est devenu Albaola ?
Il est non seulement le centre culturel maritime le plus important du Pays basque, mais désormais un des plus remarquables d’Europe. Les recherches, doublées de la construction d’embarcations anciennes, ont permis de retrouver les gestes et techniques de nos ancêtres. Mais son impulsion a été donnée par le Canada. Au XVIe siècle, les pêcheurs basques chassaient la baleine et la morue sur les rivages canadiens et du Spitzberg. « Parcs Canada » a découvert l’épave du « San Juan », sombré à Red Bay en 1565.
Les archéologues ont remonté de l’eau glacée, pièce par pièce, les éléments du bateau. Albaola a complété leur travail en reconstruisant à l’identique la chaloupe baleinière de ce galion, avec laquelle nous avons mené une expédition épique sur le Saint-Laurent (au Québec) en 2006.
Et le San Juan ?
Les informations recueillies par les archéologues canadiens nous ont entraînés dans un projet utopique qui s’inscrit dans le cadre de « San Sebastien 2016, capitale européenne de la culture », celui de la construction d’une réplique du galion « San Juan ». Ce chantier unique au monde vient de démarrer et sera achevé en 2016. Mes visiteurs de Pasaia (Pasjes en basque, NDLR) en seront les témoins privilégiés.
Recueilli par Édith Anselme
Rendez-vous à Hendaye-gare à 8 h 30 pour un départ en Topo à 9 heures. Puis arrivée à Pasaia à 9 h 30 avec les visites, un repas sur place, et un retour prévu à 16 heures à Hendaye. 60 euros avec Topo, repas (à Pasajes) et retour en Topo. Andoni Etxarri : 06 07 18 05 83.