Lu dans le quotidien La République des Pyrénées (source : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2014/06/30/la-ville-ouvre-ses-musees-gratuitement-tout-l-ete,1199925.php)

Oloron ouvre ses musées gratuitement tout l’été

Par Sébastien Lamarque

Publié le 30/06/2014 à 06h00
Mise à jour : 30/06/2014 à 09h34

La Tour de Grède, son panorama et son bestiaire pyrénéen ; le trésor de la cathédrale et ses vêtements sacerdotaux ; la crypte Notre-Drame et ses objets d'art sacré ; la Maison du patrimoine et ses collections : la ville a décidé d'ouvrir gratuitement au public, tout au long de l'été, ses musées. Des emplois d'été, dûment formés, assureront les permanences d'ouverture. Inauguration ce mardi de 17 h à 19 h.

  • La Tour de Grède, son panorama et son bestiaire pyrénéen ; le trésor de la cathédrale et ses vêtements sacerdotaux ; la crypte Notre-Drame et ses objets d’art sacré ; la Maison du patrimoine et ses collections : la ville a décidé d’ouvrir gratuitement au public, tout au long de l’été, ses musées. Des emplois d’été, dûment formés, assureront les permanences d’ouverture. Inauguration ce mardi de 17 h à 19 h. (Sébastien Lamarque et PP)

La ville d’Oloron va ouvrir gratuitement ses musées durant tout l’été. Le lancement de cette première saison d’Osez les musées, se déroulera demain, mardi, de 17 h à 19 h, avec un vin d’honneur offert aux visiteurs à partir de 19 h à l’église Saint-Pierre. L’occasion pour les Oloronais et les touristes de passage de (re)découvrir la Tour de Grède et le musée du patrimoine à Sainte-Croix, la crypte de l’église Notre-Dame, ou le trésor de la cathédrale Sainte-Marie.

« La ville dispose de collections patrimoniales qui constituent un véritable trésor historique et intellectuel, explique le maire Hervé Lucbéreilh. Lors de mon précédent mandat (de 2001 à 2008), il avait été décidé de rassembler ces collections, par thèmes, dans des lieux où elles puissent être exposées au public. » Certains de ces lieux, comme la tour de Grède ou la crypte de Notre-Dame sont depuis devenus presque inaccessibles.

D’où la décision d’ouvrir gratuitement ces lieux pendant l’été, avec des jeunes embauchés en emplois d’été et qui auront suivi un plan de formation mis en place par la nouvelle chargée du patrimoine de la ville, Virginie Arruebo. L’édile défend le principe de la gratuité : « La culture n’est pas rentable, on le sait et on fait avec. C’est une façon de rendre aux Oloronais un patrimoine qui leur appartient. »

Avec aussi une ambition plus profonde. « Pour les touristes, Oloron est surtout une visite en journée, observe le maire. L’idée est de proposer de quoi remplir des journées de visites, en offrant également des soirées de détente avec le programme des quartiers d’été. » Outre les quatre lieux déjà ouverts, le musée de la Maison des chocolatiers (magasin d’usine Lindt) et le train immobile de l’office de tourisme feront l’objet de rénovations à venir.

> La Tour de Grède

Sa construction a débuté à la fin du XIIIe siècle, dans un premier temps pour une vocation défensive, avant de devenir un monument d’apparat de la ville, situé au sommet du quartier Sainte-Croix. Une exposition sonore et visuelle sur la faune pyrénéenne occupe deux étages, avec un ours empaillé au rez-de-chaussée. Au sommet de la tour, des longues vues permettent d’admirer un panorama à 360° sur Oloron et ses environs.

Ouverture gratuite du 2 juillet au 31 août, tous les jours (sauf le mardi) de 14 h à 19 h.

> La maison du patrimoine

Demeure bourgeoise du XVIIe siècle, la Maison du patrimoine, également située rue Dalmais, à Sainte-Croix, accueille des expositions permanentes sur l’archéologie de la ville, l’histoire du camp de Gurs ou les grands personnages oloronais.

Ouverture gratuite du 2 juillet au 31 août, tous les jours (sauf le mardi) de 14 h à 19 h.

> Le trésor

Au coeur de l’édifice religieux du XIIe siècle, classé au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, deux salles regorgent des trésors de la cathédrale. Des objets d’orfèvrerie et d’ébénisterie des XVIIe et XVIIIe siècles, une crèche dont les personnages sont sculptés dans du coeur de chêne, et un chapier de vêtements sacerdotaux réalisés de fils d’or et d’argent.

Ouverture gratuite du 3 juillet au 31 août, tous les jeudis à 14 h et les mardis à 18 h, en visite guidée.

> La crypte Notre-Dame

Entièrement restaurée, la crypte de l’église Notre-Dame (XIXe siècle) rassemble dans quatre salles les collections d’Art sacré issues des églises et chapelles d’Oloron, essentiellement des XIXe et XXe siècles.

Ouverture gratuite du 2 juillet au 31 août, tous les jours (sauf le mardi) de 14 h à 19 h.

Lu ce jour dans le quotidien Sud Ouest (source: http://www.sudouest.fr/2014/07/03/le-centre-va-quitter-les-lieux-1604210-3452.php) :

Mont-de-Marsan : le Centre d’art contemporain va quitter les anciennes halles aux grains

L‘association des amis de Despiau et Wlérick, qui gère le centre d’art contemporain, ne sait pas trop de quoi sera fait son avenir. Forte de 1 20 adhérents, elle craint ne plus avoir assez de moyens pour continuer son œuvre. Le loyer pour occuper le superbe local qu’elle habite a fortement augmenté – il est de 1 000 euros mensuels – ce qui avec les impôts fonciers devient une charge difficile à assumer. Et comme des travaux vont sans doute devoir être entrepris, elle songe à quitter les lieux pour trouver un espace plus adapté.« Nous sommes en discussion avec la municipalité pour voir ce qu’elle peut nous proposer, révèle la présidente Marie-Jo Lesgourgues. Un local qui soit vraiment dédié à l’art contemporain, qui permette d’accueillir aussi des classes, un jeune public. » Aucun site n’est pour l’instant choisi, mais l’association a fait ses calculs : à condition de trouver un bien qui ne dépasse pas les 200 000 euros, avec un emprunt sur 25 ans, faire un achat ne lui coûterait pas plus cher que la location actuelle. Le projet est en pleine réflexion.

Actuellement
Exposition « Intérieurs » d’Abraham Hadad, jusqu’au 20 septembre : 1 bis et 3, rue Saint-Vincent-de-Paul, ouvert tous les jours de 10 à 18 heures, sauf le samedi matin, les dimanches et jours fériés.
D’un point de vue bassement pragmatique et très extérieur à la question, nous nous posons la question de l’intérêt de bénéficier aujourd’hui, plus de 30 ans après les querelles qui ont entrainé la création de ce Centre (et bien après la disparition ou le départ des protagonistes d’une guéguerre qui aura contribué à couler le Musée Dubalen, victime collatérale de ce conflit, malgré les tentatives de sauvetage par A.-H. Amann puis Ph. Camin), de deux lieux dédiés à l’art contemporain à Mont-de-Marsan. Le Musée Despiau-Wlérick ne suffit-il pas?

Lu dans le quotidien La Semaine du Pays Basque (source : http://www.lasemainedupaysbasque.fr/2014/03/12/20837-un-passe-halieutique-au-musee-de-guethary)

Un passé halieutique au Musée de Guéthary

Publié le Le 20/03/2014, dans Guéthary/Getaria, Culture | par Anne de La Cerda

Un passé halieutique au Musée de GuétharyL’épitaphe du musée de Guéthary © Photo d’Anne de La Cerda

Branle-bas de combat à l’ancienne villa Saraleguinea dont émane au parfum d’Antiquité romaine. La directrice du Musée Danièle Serralta-Hirtz secondée par l’adjointe au patrimoine Anne Deliart et le président des amis du musée Yves Marie-Guerlach, aidés de bénévoles, réaménagent en ce moment les salles du rez-de-chaussée pour installer la maquette et les objets du site gallo-romain de Guéthary.

La villa Saraleguinea avait été construite à Guéthary en 1908, dans un style néo-labourdin, par l’architecte François-Joseph Cazalis. Ses commanditaires étaient Jacques Hippolyte Lesca, un basque d’Amérique et son épouse, Magdalena Saralegui, fille d’un riche éleveur originaire de Navarre.

Suite à la donation dans les années 50 du sculpteur d’origine polonaise Georges Clément de Swiecinski (1878-1958) comprenant ses sculptures, céramiques et dessins art-déco et orientalistes japonisants, augmentée du legs des éditions originales de son ami le poète Paul-Jean Toulet (1867-1920), la demeure se métamorphosa en musée. Labellisé « musée de France » en 2007, l’établissement acquiert le fonds du site gallo-romain entre 1984 et 2009.

C ‘est en 1984, plusieurs années après la création du Musée, que lors de travaux de terrassement, la municipalité découvrit par hasard un site gallo-romain constitué d’environ trois bassins de construction typiquement romaine enfouis sous les remblais de la voie ferrée près de la gare de Guéthary et datant du milieu du 1er siècle après JC. Qui aurait jamais soupçonné un passé halieutique à cet endroit ?

Des gourmets, ces Romains !

Guéthary, en basque « Getaria », proviendrait de l’étymologie latine « cetaria » signifiant « endroit de salaison ». Un nom qui rappelle celui de Getaria sur la côte guipuzcoane et qui pourrait également faire l’objet de recherches…

En 1985, d’autres informations permirent de reconstituer le puzzle de cette histoire antique. Dans les bassins de Guéthary, les romains avaient construit une usine de traitement de poissons. En 2009, Brice Ephrem poursuivit les recherches en vue de sa thèse sur le thème de la pêche dans cette zone du littoral aquitain romain.

L’archéologue étudia la relation entre les techniques de pêche selon les espèces à la saison de leur capture et l’usine de salaisons. Toutes sortes de poissons locaux tels que les anchois, les sardines, le thon, les baleines, y étaient préparés pour la confection du « garum ». Cette sauce au goût de nuoc-mâm était réalisée à partir de la décomposition de morceaux et d’entrailles de poisson jetés dans une saumure puis filtrés, très prisée des romains de l’Antiquité augustinienne.

Les Romains ne restèrent que cinquante années à Guéthary et laissèrent une épitaphe funéraire gravée (pour le tombeau d’esclaves affranchis) ainsi qu’une trentaine d’objets : hameçon, amphore et tête de fibule dont l’effigie sera l’emblème utilisé pour la communication du site ainsi que des milliers de tessons (débris d’objets).

Ces objets seront placés spécialement dans les vitrines de la salle gallo-romaine accompagnés de panneaux, diaporamas didactiques et tablettes numériques pour les adultes et les enfants favorisant ainsi des partenariats avec les écoles avoisinantes.

Une autre salle intitulée « la salle du Patrimoine et des traditions » sera aménagée pour l’histoire de l’architecture locale, la pelote et les écrits tel le legs du poète Paul-Jean Toulet.

A proximité, une galerie attenante sera consacrée aux expositions temporaires en relation avec l’œuvre du sculpteur Georges Clément de Swiecinski.

Prévues également au programme, une vitrification des parquets ainsi que l’installation d’un chauffage afin que le musée puisse ouvrir pour les scolaires pendant la saison hivernale.

Le sous-sol sera destiné aux réserves. A l’entrée du rez-de-chaussée, un comptoir d’un noir design, dessiné par la société Blunt,  servira à l’accueil des visiteurs et à la vente éventuelle de garum et de toutes sortes d’objets d’inspiration antique imaginés entre autre par l’atelier Eshop.

A la suite d’une première souscription destinée à financer ce beau projet, Danièle Serralta-Hirtz a réussi à obtenir 35 000 €. Cependant, pour mener à bien ce projet, il reste encore à trouver 75 000 €. La dynamique directrice projette d’établir des partenariats avec des entreprises pour des réceptions et salles de réunions et contacter des institutions privées et publiques de mécénat qui souhaiteraient faire un don pour la mise en valeur de cette histoire extraordinaire et méconnue du Pays Basque. Le garum  ? Une bonne idée à cuisiner pour nos « chefs » régionaux !

A partir du 8 mai, le musée ouvrira ses portes pour l’exposition « De siècle en siècle  , la mer du garum de Cetaria au readymer du sculpteur Claude Viseux ».

Lu dans le quotidien La Semaine du Pays Basque (source : http://www.lasemainedupaysbasque.fr/2014/06/26/23411-decouverte-d-un-parcours-botanique)

Découverte d’un parcours botanique

Publié le Le 01/07/2014, dans Abense-de-Haut/Onizegaine | par Gilles Choury

Trois parcours découvertes ont été créés par la Communauté des communes.
Découverte d’un parcours botaniqueC’est Jean François Etchepare, ancien de l’ONF qui a servi de guide pour découvrir le sentier botanique de la saligue à Abense de Haut. © Gilles Choury

La mousse pousse-t-elle toujours du côté nord des troncs d’arbres ? Y-a-t-il des plantes aux baies toxiques pour l’homme dans la forêt souletine ? Pourquoi le peuplier noir disparait-il?

Ce sont autant de questions, auxquelles Jean-François Etchepare, ancien cadre à l’Office National des Forêt, a pu répondre lors d’une balade dans la saligue à Abense-de-Haut.

Une balade organisée par la Communauté des communes de Soule Xiberoa et la commune d’Alos-Sibas-Abense pour fêter la réalisation du parcours botanique créé au bord du gave, juste à droite du pont d’Abense-de-Haut.

Avec le concours des menuisiers de l’atelier de réinsertion Interface et de Audrey Elgoyhen et Pette Jaragoyhen, en service civique à la Communauté des communes et au panier souletin, le site a pu voir le jour. De petits panneaux indiquent ici un arbre, là une fleur et des lieux de repos jalonnent le parcours : tables de pique-nique, bancs et même canapés (en bois !).

Cette réalisation à Abense-de-Haut n’est pas la seule lancée par la Communauté des communes. Du côté de Camou-Cihigue, ce sont les alentours de la source d’eau chaude, Lamiñen ziloa, qui ont été aménagés. Et à Trois Villes, c’est une boucle autour du village qui a été créée avec là aussi une aire de pique-nique.

Pour pourvoir repérer les sites de ces trois balades, une petite brochure a été éditée et est disponible dans les offices de tourisme de Mauléon et Tardets.

Et pour revenir à la balade le long du gave effectuée en compagnie de Jean-François Etchepare, on donnera quelques réponses aux questions posées plus haut. Non, la mousse ne pousse pas que du côté nord des arbres parce que le climat est tellement humide qu’elle peut se plaire partout dans les forêts de Soule. Il existe d’ailleurs des fougères que l’on ne trouve que dans certains canyons de Ste-Engrace et nulle part ailleurs sauf en… Amérique du sud !

Autre réponse, celle concernant le peuplier noir. S’il est en voie de disparition c’est parce qu’il est mal perçu par l’homme. Contrairement aux autres peupliers plus longilignes, le noir a le tronc déformé et marqué par de nombreux nœuds. Du coup, il est souvent remplacé par des peupliers blancs ou croisé naturellement alors qu’il est parfait pour le maintien des berges autour du gave.

Enfin, nos forêts regorgent-elles de plantes toxiques pour l’homme ? Il ne faut pas exagérer, mais rien que dans la saligue d’Abense-de-Haut, Jean-François Etchepare a relevé quelques baies et plantes toxiques. Et c’est suffisant pour être convaincu de suivre son conseil : « avant de toucher une plante ou une baie, il vaut mieux la connaître ! Et ça vaut aussi pour les champignons ».