Lu dans le quotidien La Semaine du Pays Basque (source : http://www.lasemainedupaysbasque.fr/2014/03/12/20837-un-passe-halieutique-au-musee-de-guethary)

Un passé halieutique au Musée de Guéthary

Publié le Le 20/03/2014, dans Guéthary/Getaria, Culture | par Anne de La Cerda

Un passé halieutique au Musée de GuétharyL’épitaphe du musée de Guéthary © Photo d’Anne de La Cerda

Branle-bas de combat à l’ancienne villa Saraleguinea dont émane au parfum d’Antiquité romaine. La directrice du Musée Danièle Serralta-Hirtz secondée par l’adjointe au patrimoine Anne Deliart et le président des amis du musée Yves Marie-Guerlach, aidés de bénévoles, réaménagent en ce moment les salles du rez-de-chaussée pour installer la maquette et les objets du site gallo-romain de Guéthary.

La villa Saraleguinea avait été construite à Guéthary en 1908, dans un style néo-labourdin, par l’architecte François-Joseph Cazalis. Ses commanditaires étaient Jacques Hippolyte Lesca, un basque d’Amérique et son épouse, Magdalena Saralegui, fille d’un riche éleveur originaire de Navarre.

Suite à la donation dans les années 50 du sculpteur d’origine polonaise Georges Clément de Swiecinski (1878-1958) comprenant ses sculptures, céramiques et dessins art-déco et orientalistes japonisants, augmentée du legs des éditions originales de son ami le poète Paul-Jean Toulet (1867-1920), la demeure se métamorphosa en musée. Labellisé « musée de France » en 2007, l’établissement acquiert le fonds du site gallo-romain entre 1984 et 2009.

C ‘est en 1984, plusieurs années après la création du Musée, que lors de travaux de terrassement, la municipalité découvrit par hasard un site gallo-romain constitué d’environ trois bassins de construction typiquement romaine enfouis sous les remblais de la voie ferrée près de la gare de Guéthary et datant du milieu du 1er siècle après JC. Qui aurait jamais soupçonné un passé halieutique à cet endroit ?

Des gourmets, ces Romains !

Guéthary, en basque « Getaria », proviendrait de l’étymologie latine « cetaria » signifiant « endroit de salaison ». Un nom qui rappelle celui de Getaria sur la côte guipuzcoane et qui pourrait également faire l’objet de recherches…

En 1985, d’autres informations permirent de reconstituer le puzzle de cette histoire antique. Dans les bassins de Guéthary, les romains avaient construit une usine de traitement de poissons. En 2009, Brice Ephrem poursuivit les recherches en vue de sa thèse sur le thème de la pêche dans cette zone du littoral aquitain romain.

L’archéologue étudia la relation entre les techniques de pêche selon les espèces à la saison de leur capture et l’usine de salaisons. Toutes sortes de poissons locaux tels que les anchois, les sardines, le thon, les baleines, y étaient préparés pour la confection du « garum ». Cette sauce au goût de nuoc-mâm était réalisée à partir de la décomposition de morceaux et d’entrailles de poisson jetés dans une saumure puis filtrés, très prisée des romains de l’Antiquité augustinienne.

Les Romains ne restèrent que cinquante années à Guéthary et laissèrent une épitaphe funéraire gravée (pour le tombeau d’esclaves affranchis) ainsi qu’une trentaine d’objets : hameçon, amphore et tête de fibule dont l’effigie sera l’emblème utilisé pour la communication du site ainsi que des milliers de tessons (débris d’objets).

Ces objets seront placés spécialement dans les vitrines de la salle gallo-romaine accompagnés de panneaux, diaporamas didactiques et tablettes numériques pour les adultes et les enfants favorisant ainsi des partenariats avec les écoles avoisinantes.

Une autre salle intitulée « la salle du Patrimoine et des traditions » sera aménagée pour l’histoire de l’architecture locale, la pelote et les écrits tel le legs du poète Paul-Jean Toulet.

A proximité, une galerie attenante sera consacrée aux expositions temporaires en relation avec l’œuvre du sculpteur Georges Clément de Swiecinski.

Prévues également au programme, une vitrification des parquets ainsi que l’installation d’un chauffage afin que le musée puisse ouvrir pour les scolaires pendant la saison hivernale.

Le sous-sol sera destiné aux réserves. A l’entrée du rez-de-chaussée, un comptoir d’un noir design, dessiné par la société Blunt,  servira à l’accueil des visiteurs et à la vente éventuelle de garum et de toutes sortes d’objets d’inspiration antique imaginés entre autre par l’atelier Eshop.

A la suite d’une première souscription destinée à financer ce beau projet, Danièle Serralta-Hirtz a réussi à obtenir 35 000 €. Cependant, pour mener à bien ce projet, il reste encore à trouver 75 000 €. La dynamique directrice projette d’établir des partenariats avec des entreprises pour des réceptions et salles de réunions et contacter des institutions privées et publiques de mécénat qui souhaiteraient faire un don pour la mise en valeur de cette histoire extraordinaire et méconnue du Pays Basque. Le garum  ? Une bonne idée à cuisiner pour nos « chefs » régionaux !

A partir du 8 mai, le musée ouvrira ses portes pour l’exposition « De siècle en siècle  , la mer du garum de Cetaria au readymer du sculpteur Claude Viseux ».

C’est tout bonnement incroyable! A l’occasion des Journées Nationales de l’Archéologie 2014, une découverte archéologique exceptionnelle et pour le moins inattendue a été réalisée dans les Landes, dans le petit village chalossais de Brassempouy. Celui-ci est connu dans le monde entier pour son site préhistorique qui livra la fameuse Dame à la capuche, sculpture du Gravettien en ivoire de mammouth.

Mais venons-en aux faits.

Le week-end dernier, des visiteurs de l’expo locale ont dégagé une structure faite de planches assemblées de telle sorte qu’elles forment à la fois un quadrilatère et permettent le maintien d’un substrat sableux sur la partie centrale (photo ci-dessous). Dans celui-ci, pierres et ossements d’animaux se côtoient, soit de manière anarchique, soit a priori de manière presque ordonnée. Après consultation d’avis experts, il semblerait que nous soyons là face  aux restes d’un authentique module de fouille des années 70 ! La communauté archéologique régionale reste sans voix tant la persistance de nos jours de ce type de structure fut pendant longtemps sujette à caution. Les chercheurs se perdent en conjectures quant à la signification profonde d’une telle réémergence : dépôt votif ? fonction apotropaïque ? manque de moyens ? méconnaissance des moyens actuels de médiation en archéologie ? tout cela à la fois? Nous ne nous permettrons pas de trancher ici, laissant à d’autres le soin de le faire.

brassempouyouillouille(crédit photo : page Facebook de l’espace muséographique de Brassempouy)

😉

Le musée de Guétary évolue vers un musée archéologique. Et c’est tant mieux! Le Patrimoine archéologique basque le mérite. Le quotidien Sud Ouest s’en fait l’écho aujourd’hui (source : http://www.sudouest.fr/2014/04/28/250-pieces-gallo-romaines-au-musee-1538277-4160.php) Il serait intéressant que les Pyrénées-Atlantiques bénéficient dans les années à venir de deux structures muséales présentant les grandes étapes du peuplement de la zone pyrénéenne occidentale, l’une à Guéthary pour la partie basque, l’autre à Arudy pour la partie béarnaise. Et il y aurait de la matière et pour l’une et pour l’autre.

Aperçu de l’article :

250 pièces gallo-romaines au Musée

L’établissement organise une journée portes ouvertes, le 4 mai, pour présenter sa nouvelle salle dédiée aux découvertes des fouilles de 1984 et 2009.

250 pièces gallo-romaines au Musée
La mise en place de l’amphore, par une entreprise de Pampelune spécialisée dans l’installation muséographique, devant une carte à l’époque romaine du Pays basque. © Photo

Photo G. C.
Niché au fond d’un parc, le Musée de Guéthary, installé dans la villa néobasque Saraleguinea, se prépare activement à revêtir ses nouveaux habits pour la journée portes ouvertes prévue le 4 mai.Le public découvrira les nouveaux aménagements, mais surtout la nouvelle salle gallo-romaine. Située dans l’ancienne salle de billard habillée de boiseries sombres, elle abrite une collection de vestiges romains, unique dans la région, mise en valeur par une muséographie moderne et attrayante.

Y seront présentées environ 250 pièces, dont une trentaine emblématiques, comme la tête de fibule et l’exceptionnelle épitaphe funéraire, de nombreuses sigillées, des céramiques communes, des fragments de lampes à huile ou de la monnaie… Elles proviennent des fouilles effectuées en 1984 et en 2009, lors de la découverte surprenante du site romain près du port et de la mise au jour de l’usine de salaison du Ier siècle, destinée à la fabrication du « garum », condiment fort prisé des Romains. D’où le nom de Guéthary découlant du latin « Cetaria », bassin où l’on conservait les poissons.

C’est donc un projet ambitieux de réaménagement de cet espace de 250 m², qui a été mené de main de maître, par la directrice Danièle Serralta-Hirtz.

« Le musée se devait de mettre en valeur ses collections dont ce fonds romain, témoin exceptionnel de la présence romaine sur notre territoire ».

Seconde salle en 2015

Et d’ajouter, que le musée pourrait ainsi devenir une référence à l’instar du musée Oiasso d’Irun et de Getaria, également riche en matériel archéologique de valeur. « C’est la loi sur l’accessibilité du public qui a été le moteur de cette entreprise de rénovation étalée sur deux ans », explique-elle. En effet, en 2015, une seconde salle sera consacrée au patrimoine et aux traditions de Guéthary, au côté de la collection permanente des œuvres du sculpteur Georges Clément de Swiecinski.

« Le projet a pu se concrétiser grâce au fonds de dotation d’entreprises et surtout aux dons reçus, suite à la souscription publique lancée par les Amis du Musée », souligne la directrice. Aujourd’hui, émue de cette première réalisation, elle rappelle qu’il s’agit avant tout du patrimoine des Guéthariars – ce qu’est également le musée -, d’où cette volonté d’organiser une journée porte ouvertes, à leur intention avant l’ouverture officielle de la saison artistique, le 9 mai avec l’exposition des œuvres du sculpteur Claude Viseux.

Ghislaine Castillon

Dimanche 4 mai, journée porte ouvertes de 11 h à 12 h 30 et de 15 h à 18 h. Du 9 mai au 28 juin : exposition « De siècles en siècles… la mer ».

Régulièrement égratigné par les CIRA ces dix dernières années (pour des raisons qu’il ne nous appartient pas de développer ici), le CRESS a trouvé un nouveau souffle avec la promotion du jeune archéologue Guillaume Parpaite au rang de coordinateur scientifique de l’association sanguinétoise. Ce dernier, très impliqué dans l’archéologie expérimentale, fait régulièrement montre de ses talents dans des opérations de médiation, soit au nom du CRESS, soit en partenariat avec l’inusable Tessonnade.

Le quotidien Sud Ouest annonce aujourd’hui la confrontation avec un partenaire inattendu, mais logique tant les compétences de celui-ci seront précieuses pour les recherches subaquatiques à venir. Il s’agit de Jean-François Mariotti, archéologue au SRA Poitou-Charentes. On se souviendra qu’il fut celui qui étudia en profondeur les berges et profondeurs de la Charente et y mit en évidence des restes portuaires remontant au Haut Moyen Age et diverses épaves médiévales. On se souviendra aussi de quelques échanges vigoureux entre lui et l’archéologue Jean Chapelot, principalement autour de l’identité du site de Taillebourg…

Fort de méthodes et d’une technologie de pointe dans le domaine des repérages et enregistrements subaquatiques, J.-Fr. Mariotti apportera sans doute beaucoup au CRESS qui entrera définitivement dans le 21e siècle grâce à ses enseignements (entrée déjà en partie amorcée avec la promotion de Guillaume Parpaite).

On remarquera toute les attentes liées à la question de la mise en place d’un SIG des sites repérés ces 30 dernières années par le CRESS. Il est dommage que le CRESS, ayant pendant longtemps fonctionné un peu en vase clos (ce qui est en train de changer depuis 2 ans semble-t-il), ne se soit pas renseigné : Benjamin Caule, un jeune archéologue originaire de Mimizan, doctorant à Pau, travaille depuis sa première année de Master sur l’utilisation d’un SIG en archéologie (notamment un SIG des sites de l’Age du Fer dans les Landes et dans les Pyrénées). Ils auraient pu bénéficier de tout son talent dans leur démarche.

Ceci étant dit, voici l’article paru dans Sud Ouest (source : http://www.sudouest.fr/2014/04/18/un-plongeur-vient-en-aide-aux-archeologues-1529012-3542.php) :

Un plongeur vient en aide aux archéologues

Un plongeur vient en aide aux archéologues
À bord du bateau, Félix Gomez et Bernard Dubos lisent en temps réel les images générées par les sondes sous-marines. © Photo

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S‘équiper d’un système d’information géographique (SIG), tel est l’objectif du Centre de recherches et d’études scientifiques de Sanguinet (Cress). Raison pour laquelle les chercheurs sanguinétois viennent d’accueillir Jean-François Mariotti, du service régional d’archéologie de Poitou-Charentes (SRA) et responsables de l’activité subaquatique, accompagné de Félix Gomez, archéologue et plongeur bénévole, mais surtout un « géotrouvetout », appareil destiné à la recherche par échosondeur et sonar.« Depuis plusieurs années, la mise en œuvre d’un SIG par le Cress, demandé par le SRA Aquitaine afin d’alimenter une base de données nationale, se faisait de plus en plus pressante, explique le président André Tartas. Et d’une façon naturelle et amicale, Jean-François Mariotti nous a proposé son aide pour mettre en place ce système sur les sites archéologiques du lac et faire des essais d’équipements de recherche non invasive de type sonar. »

Évaluer les équipements

Plusieurs fois repoussée à cause des conditions climatiques de ces derniers mois, la rencontre a eu lieu le week-end du 5 au 6 avril. Deux grosses journées de travail durant lesquelles Dominique Custer, plongeur et spécialiste du Cress en bathymétrie, et Guillaume Parapaite, responsable scientifique de l’association sanguinétoise, sont restés derrière les ordinateurs afin d’installer des logiciels et ont appris à s’en servir sous la houlette du maître charentais. Pendant ce temps, à bord du Losa, Bernard Dubos, Daniel Trolez, Mario Leston et André Tartas ont amené Félix Gomez sur le lac avec ses « jouets ». « Il faut savoir que Félix est un passionné d’archéologie sous-marine, souligne le président du Cress. Lorsqu’il n’est pas sous l’eau, il passe son temps à modifier des sondeurs et autres appareils de recherche électronique pour faciliter le repérage de nouveaux sites. Mais aussi de cartographier des sites connus sans être obligé d’enfiler sa combinaison de plongée. »

C’est ainsi que les lieux déjà explorés ont été « survolés » pour évaluer la pertinence d’une utilisation future de ces équipements. Puis, de retour à terre, les relevés furent analysés et traités de façon à être intégrés au SIG.

Francis Nin

Article paru ce jour dans le quotidien Sud Ouest. Source : http://www.sudouest.fr/2014/04/15/la-tour-inconnue-1525778-4344.php

Château d’Henri IV à Pau : les bases d’une ancienne tour découvertes ?

Des fouilles préventives, dans la cour, mettent au jour des vestiges non répertoriés

Château d'Henri IV à Pau : les bases d'une ancienne tour découvertes ?
Au pied de la tour Montoser, ont été découverts des éléments de maçonnerie du XIIIe © Photo David le deodic

A Pau, le chantier de rénovation du château d’Henri IV révèle peut-être une surprise. Les coups de pelle auraient-ils, en effet, mis au jour les bases d’une ancienne tour du XIIIe siècle jusqu’à présent inconnue ? C’est une hypothèse sérieuse, à entendre l’archéologue Franck Martin, en charge d’assurer une veille préventive (1) sur le site.Les travaux engagés, au début du mois d’avril, dans la cour, ont permis de tomber sur ce vestige qu’il reste à définir avec précision. Mais une chose est sûre : les fondations découvertes se situent à la base de la tour Montoser, la plus ancienne, qui date du XIIIe siècle.

« Cette extension n’est mentionnée dans aucun rapport ou document. Au regard de l’épaisseur, on peut penser qu’il s’agissait d’une structure du XIIIe siècle assez conséquente, susceptible de soutenir une élévation assez importante », observe Franck Martin.

Un massif non répertorié

Il reste à établir des plans à partir des constatations effectuées sur le terrain. Celles-ci devaient être davantage précisées, au fil de la journée d’hier. Mais il faudra encore du temps pour se faire une idée juste de la configuration soupçonnée notamment par l’intermédiaire de la publication à laquelle se prépare déjà le scientifique.

Il n’en reste pas moins étonnant que cette possible tour n’ait jamais été mentionnée. Selon toute vraisemblance, en effet, ce massif de fondations aurait pu être répertorié, puisqu’il se situe sur une partie du sol aménagée au XXe siècle. Une dalle de béton y avait été ajoutée. Pour l’installer, nul doute que les entreprises avaient remarqué les rangées de galets caractéristiques.

Une nouvelle page de l’histoire du château du bon roi Henri semble s’écrire et démontre, une nouvelle fois, à quel point l’édifice a fait l’objet d’adaptations à travers le temps.

On suppose qu’un premier castel a pris forme, sur ce piton rocheux, vers le XIe siècle. Mais c’est surtout au XIIIe siècle que la place se renforce. La tour Gaston Phébus apparaît au XIVe siècle. Au XVIe siècle, arrive la période Henri IV. Des fondations ont été également mises au jour aux côtés de la tour du même nom. Et de nombreuses modifications ont été apportées au XIXe siècle.

« Mais nous n’avons pas trouvé de matériaux particuliers », précise Franck Martin. « Une cour n’a pas vraiment d’autre vocation que le passage. À chaque étape d’évolution, ils décapaient les sols et y déposaient du remblai. Cette fois, nous avons découvert des petits morceaux de marmite en terre cuite et des bouts de vaisselle de présentation. Aussi quelques ossements de sangliers, cochons, caprins et bovidés. C’est peut-être du matériel médiéval. Mais il peut venir d’ailleurs, là d’où provient le remblai justement. »

Le chantier se poursuit

À l’origine de ces investigations : la direction régionale des affaires culturelles qui a profité des aménagements techniques du château pour analyser le sous-sol. Il s’agit de faire passer les gaines des réseaux. Une tranchée d’une centaine de mètres de longueur fait presque le tour de la cour sur 1,40 mètre de profondeur. « C’est une très belle fenêtre d’observation qui permet d’aller jusqu’au substrat et de mettre en évidence les différentes séquences d’occupation de la cour », poursuit l’archéologue.

Son intervention prendra fin d’ici à la fin de la semaine. Mais il reviendra, bientôt, quand le chantier se rapprochera du côté du péristyle. Le chantier ne sera pas fini pour autant. Il reste à s’attaquer à l’allée du roi, qui domine le gave, ou à la partie basse des jardins du sud. Il faudra ensuite penser à refaire les parties intérieures, avec le défi de la mise aux normes relatives à l’accessibilité.

(1) C’est la société Eveha qui a obtenu la mission, dans le cadre de l’ouverture du marché à la concurrence.