La Maison de la Dame à la conquête du web

À l’heure des tweets et des QR code, la Maison de la Dame montre encore une fois sa volonté de se développer, en s’affichant de plus en plus sur la toile et mettant ainsi progressivement en place une véritable stratégie de communication Internet.

Alors qu’aujourd’hui, de nombreux vacanciers préparent leur séjour sur le Net, la Maison de la Dame met à disposition de tous, via différents supports web, les actualités et animations prévues pendant la saison estivale. Le site Internet, le blog, la page Facebook et le twitter du musée travaillent de concert dans un seul but : le partage.

Pour ceux qui aiment la préhistoire ou qui veulent en savoir plus sur les manifestations qui se tiendront ces prochaines semaines en Chalosse : sur les réseaux sociaux, rien n’échappe à l’œil aiguisé de la Dame. Articles sur la préhistoire, annonces d’événements divers, petits encarts humoristiques mais aussi jeux, concours… Il y a tout le nécessaire pour se tenir informé.

Bientôt un écran tactileEt ce n’est qu’un début. D’ici peu, un écran tactile sera installé sur le site : il renverra vers le site de la Maison de la Dame et vers celui de l’office de tourisme d’Amou, offrant aux visiteurs une connexion indispensable pour affiner leur programme de vacances. À partir du mois de septembre, un nouveau site sera mis en ligne, dédié entièrement aux écoles souhaitant faire une sortie scolaire à Brassempouy. Chaque animation sera détaillée et téléchargeable sous forme de fiche individuelle pour plus de facilité.

En bref, la Maison de la Dame se donne encore une fois les moyens de faire parler d’elle et d’exporter son image de plus en plus loin.

Article de Gérard Suberchicot paru dans Sud Ouest le 06/08/13. Source : http://www.sudouest.fr/2013/08/06/la-maison-de-la-dame-a-la-conquete-du-web-1134135-3316.php

Il est à préciser que la nouvelle responsable communication du Musée de Brassempouy n’est autre que Marie Bilbao, membre du Centre de Recherches Archéologiques sur les Landes et du Club Dubalen. Son parcours d’archéologue tant dans l’archéologie préventive (INRAP, Hadès) qu’associative ou son expérience dans la médiation (commissariat de l’expo « Six pieds sous terre » à l’écomusée de Marquèze et diverses animations ces 5 dernières années) représentent à n’en pas douter un atout pour le musée de Préhistoire, musée appelé à devenir un lieu incontournable du Patrimoine aquitain, notamment par l’obtention du statut « musée de France ».

Si vous êtes en train de lire ce blog, c’est qu’en principe, le Patrimoine de votre région vous intéresse -à moins que votre passage ici ne soit lié à un caprice des moteurs de recherches et à une indexation hasardeuse-.

A moins que ce ne soit déjà le cas, nous vous recommandons d’intégrer le réseau associatif des sociétés savantes régionales afin de vous permettre non seulement de vous tenir au courant de la vitalité des recherches locales, mais aussi éventuellement de vous permettre de publier sur un sujet qui vous intéresse.

En Aquitaine, quel que soit le département où vous vous trouvez, il y en aura au moins une pour satisfaire votre curiosité. Wikipédia en dresse une liste non exhaustive : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_soci%C3%A9t%C3%A9s_savantes_d%27histoire_et_d%27arch%C3%A9ologie_en_France

Créée en 1876, la Société de Borda est aujourd’hui forte d’environ 1200 adhérents, soit une des plus importantes du Sud-Ouest. Chaque trimestre, elle publie un bulletin, regroupant des articles richement documentés (illustrations en noir et blanc et en couleur) sur des thématiques aussi diverses que l’Histoire, la Géographie, la Botanique, la Géologie, l’Archéologie, le Folklore etc. en relation avec le département des Landes. Hélas, beaucoup de landais, surtout à Mont-de-Marsan et ses environs, imaginent que la Société de Borda née et basée à Dax, n’est qu’un regroupement d’érudits dacquois vieillissant devisant entre eux du Patrimoine de Dax. Que nenni! Si la Société de Borda est bien née à Dax, la grande majorité des articles publiés ne traitent pas de Dax. De plus, la Société de Borda tient des réunions mensuelles publiques et gratuites un peu partout dans les Landes avec des conférences en relation avec la commune d’accueil ou son terroir proche. Enfin, si effectivement, à l’instar des sociétés savantes en général, la moyenne d’âge des adhérents et élevée, le Président actuel -et une bonne partie des membres du Conseil- a moins de 60 ans. Par ailleurs, des étudiants présentent régulièrement leurs travaux au cours des réunions mensuelles ou assistent en spectateurs à ces dernières.

L’adhésion se fait par paiement d’une cotisation annuelle qui donne droit à réception des bulletins trimestriels. Alors, n’hésitez plus, agissez pour votre Patrimoine et la sauvegarde de la mémoire de votre terroir et adhérez à la Société de Borda!

Lien : http://www.societe-borda.com/

 

Post Scriptum : nous avons rédigé ce billet en réaction d’une certaine manière à des « landais » du pays de Maremne vus dans un reportage récemment sur la chaine M6 (la rediffusion en ligne du reportage : http://www.m6replay.fr/emissions/#/zone-interdite/11305138-invasion-de-touristes-quand-les-habitants-se-revoltent). Ils se prétendaient landais, fiers de leur « identité », rejetant touristes et tout ce qui n’était pas à leurs yeux « landais », n’hésitant pas à dégrader des véhicules ou limitant finalement leur seule vision du Patrimoine local à des vagues et des bouts de plage qu’il faudrait à tout prix défendre contre d’improbables envahisseurs. Nous doutons fort qu’avec une telle optique, ces personnes adhérent un jour à la Société de Borda comme action « positive ». Mais il nous est apparu important de montrer aux lecteurs de ce blog que l’on peut aussi aimer un terroir et agir intelligemment. Les Landes n’ont aucune historicité, c’est un territoire créé de toute pièce arbitrairement à la Révolution. Tout en rejetant toute forme de xénophobie et de localisme, s’il avait été juste d’un point de vue historique de mettre en avant un territoire, ces bien tristes sires auraient été bien avisés de parler éventuellement de Gascogne. Mais quand on voit que les plaques d’immatriculation 32 (Gers) étaient arrachées au même titre que des plaques plus lointaines, on comprend à quel point leur connaissance de l’identité landaise, de l’Histoire de leur terroir est proche du néant. Même le chant qu’ils ont entonné n’était pas l’hymne landais pourtant bien connu dans le département, chanté par les anciens dans les réunions de famille ou à un comptoir de bistrot après une partie de quille ou de belote.

Ibos. Une journée pour remonter le temps

En partenariat avec l’Institut d’études occitanes, la municipalité réalise un film sur la mémoire d’Ibos, «Ibos d’hier à aujourd’hui»… Une trentaine d’habitants «ressource» ont été interviewés pour raconter leur village… Plus d’un a évoqué les fouilles entreprises lors de la construction de l’autoroute, en parlant d’une foule d’objets trouvés, mais en hésitant parfois sur certains faits…

Un comité de pilotage (Jean Salles, Jean Bourdette, Gilbert Miqueu, Geneviève Gaye, Léon Corbères, Denis Fégné et Gisèle Vincent) a été constitué pour participer à l’élaboration du film. Afin de coordonner l’ensemble des confidences, une voix off présentera des points de repères historiques et chronologiques.

Aussi, les membres du comité de pilotage ont-ils jugé utile de faire le voyage jusqu’à Bordeaux, au superbe musée d’Aquitaine, afin de filmer tous les objets qui y sont présentés et qui ont été trouvés dans le tumulus situé sur le plateau de Ger et qui abritaient 59 sépultures : des poteries, des urnes funéraires, des bijoux, des armes… datant du premier âge du fer (700 à 450 avant JC). Certains sont rares, voire uniques dans la région.

En fait, seulement une trentaine d’objets sont exposés. Et les personnes présentes ont eu la chance d’accéder aux réserves qui abritent des centaines de pièces venues d’Ibos. Si plusieurs sont en cours de restauration et rejoindront sous peu la vitrine du département préhistoire et protohistoire, la grande majorité restera encore longtemps à l’abri des regards, faute de budget.

Cette visite a été exceptionnelle car commentée par deux guides exceptionnels, MM. Mistrot, conservateur du département préhistoire et protohistoire du musée, et Ménétrier, responsable de collections au musée Bigorre et Quatre Vallées de Tarbes.

Une expo à Ibos ?

Ils ont aussi expliqué pourquoi ces objets sont conservés si loin d’Ibos. Ils sont fragiles, nécessitent une conservation dans des conditions spécifiques de température, de taux d’humidité et de luminosité et sont régulièrement surveillés pour être restaurés si besoin. Autant de conditions qui ne peuvent être réunies au plus près qu’à Bordeaux, pour l’instant, et qui font que peu d’Iboscéens savent à quoi ressemblent ces trouvailles. Cela dit, les journées du Patrimoine 2014 pourraient bien remédier à cette situation. On s’est laissé dire que les vitrines pourraient voyager. Au retour d’une exposition temporaire à Madrid, elles pourraient bien venir passer l’automne au pied de la collégiale.

Article de Gisèle Vincent paru dans La Dépêche le 23/07/13. Source : http://www.ladepeche.fr/article/2013/07/23/1676413-ibos-une-journee-pour-remonter-le-temps.html

Vincent Mistrot, conservateur des sections Préhistoire et Protohistoire du Musée d’Aquitaine, a tenu à apporter la précision suivante sur la page Facebook de la section Préhistoire du Musée d’Aquitaine :

« ce n’est pas « faute de budget » que le matériel d’Ibos n’est pas entièrement présenté, mais faute de place ! Il est impossible dans quelques centaines de m² d’exposer les 1 ou 1 200 000 d’objets présents dans les collections de Préhistoire du Musée d’Aquitaine. Un choix est obligatoire et les expositions temporaires permettent de montrer ces trésors cachés ! »

Un nouvel âge pour la Préhistoire

Inauguration aujourd’hui du nouvel espace dédié à la Préhistoire et la Protohistoire. Pour (re)découvrir un fonds riche.

«Même nous nous avons redécouvert des pièces », rigole Vincent Mistrot, attaché à la conservation du patrimoine au musée d’Aquitaine. C’est à lui qu’a été confié le soin de repenser les salles consacrées à la Préhistoire et à la Protohistoire, qui seront inaugurées ce soir à 18 heures.

Un événement officiel pour un espace ouvert au public depuis la Nuit des musées, le 18 mai. Engagée depuis plusieurs mois dans une démarche de rénovation, l’institution bordelaise a récemment bouclé le chantier des salles d’exposition au rez-de-chaussée : nouvel éclairage, lino au sol, nouvelles peintures permettant de rendre sensible les changements d’époques…

Tout cela a permis de réinstaller un fonds riche. « 90 % de nos collections en nombre de pièces, résume Vincent Mistrot. A une époque, tout ce qui était découvert dans la région était systématiquement remis au musée d’Aquitaine. »

La nouvelle scénographie s’étend sur 530 mètres carrés et accompagne les pièces exhumées lors de fouilles de vidéos, de maquettes ou de tableaux explicatifs. « L’idée, c’est de nous adresser à un public plus large. Pas seulement à des universitaires… » En une demi-douzaine de salles le visiteur passe ainsi 600 millénaires en revue. Des hommes de Neandertal qui peuplaient l’actuelle Aquitaine de -250 000 ans à -50 000 ans il subsiste par exemple un galet biface taillé. « Une pièce rare parce qu’elle est extrêmement plate et d’une forme très régulière. »

Un tableau permet aussi de comparer les caractéristiques qui différencient le Néandertalien de l’homme de Cro-Magnon – c’est-à-dire nous : « La configuration du bassin faisait que les Néandertaliennes faisaient moins d’enfants. Cela explique peut-être la disparition de leur espèce. Cela dit, des recherches menées il y a quatre ans établissent qu’entre 1 et 4 % de notre génome vient de l’homme de Neandertal. »

Des hommes modernes, on en trouve des traces dès 25 000 ans avant notre ère, avec la Vénus de Laussel, la représentation féminine la plus grande au monde. Associée à quatre autres sculptures de femmes, elle exprime une fascination pour la fécondité.

Os ou bois de rennes

Des lames épaisses de moins d’un centimètre nous parlent par ailleurs de ce qu’étaient la Dordogne et la Gironde entre -40 000 et -10 000 ans, pendant la grande glaciation : « une zone refuge alors que le nord de l’actuelle France n’était sûrement pas habitable. Le sol étant gelé, on accédait plus difficilement à la roche et on a taillé des bois de rennes ou des ossements d’animaux. Ce qui a permis de travailler avec plus de finesse. »

L’art pariétal occupe évidemment une place de choix avec une salle dédiée. On y trouve la reproduction d’une peinture de Lascaux. On y voit les couleurs utilisées par nos lointains ancêtres _ terres de différentes teintes, charbon de bois… Une feuille déroulée sous une série de photos (peintures de mammouths, d’ours ou de rhinocéros laineux) permet au visiteur de les dessiner à son tour. Courant juillet un ordinateur proposera même une visite virtuelle de Lascaux.

Enfin les dernières salles consacrées au néolithique et aux âges du bronze puis du fer montrent les changements qu’entraîne l’apparition de haches et de bêches. « L’agriculture et l’élevage apparaissent. Les hommes n’ont plus besoin de se déplacer pour assurer leur subsistance. Des villages sont construits, ainsi que des menhirs et des dolmens, vers -40 000 ans. Avant les Gaulois ! » Plusieurs maquettes ou dioramas en donnent l’illustration. De même qu’un dispositif qui permet de voir comment on fondait des minerais de cuivre et d’étain pour obtenir du bronze.

La technologie se développe encore avec la production de fer, qui suppose des températures beaucoup plus élevées. Là, le visiteur retrouvera beaucoup de pièces présentées dans le cadre de l’exposition « L’Aquitaine au temps de Gaulois » : armes, fibules… C’est aussi dans ce contexte que se développe un commerce transmaritime autour des métaux. On est alors vers -600/-700. La salle qui suit présente le fonds gallo-romain du musée. La continuité est assurée.

Espace en accès libre du mardi au dimanche (sauf jours fériés), de 11 à 18 heures, au musée d’Aquitaine, 20 cours Pasteur à Bordeaux. 05 56 01 51 00 – www.musee-aquitaine-bordeaux.fr

Article de Christophe Loubes paru dans Sud Ouest. Source : http://www.sudouest.fr/2013/06/26/un-nouvel-age-pour-la-prehistoire-1096596-1318.php

Bravo à Vincent Mistrot pour tout le travail accompli depuis son arrivée au Musée d’Aquitaine!

Le canon a tonné par là : les Français au sommet des collines

Les soldats de Napoléon face aux Anglo-Portugais. La bataille livrée le 27 février 1814 a laissé des traces.

«Parfois, quand on laboure, on trouve encore des balles en plomb. J’ai même découvert une pièce avec le portrait de Louis XVI dans le chemin qui passe devant chez moi. » Affichant gaillardement ses 77 ans, Claude Dussarat habite le quartier Laclotte, à la sortie d’Orthez. Et il est passionné d’histoire. « Je lis un peu de tout » confie-t-il.

Voici 200 ans, à l’endroit même où il est occupé cet après-midi-là à réparer un semoir, les troupes françaises commandées par le maréchal Soult alignaient leurs canons, leurs fusils et leurs baïonnettes face aux soldats anglais et portugais. De rudes gaillards qui les avaient chassés d’Espagne l’année précédente, et qui montaient à l’assaut de la ligne de crête sur laquelle file la route de Dax.

Cette bataille d’Orthez, qui s’est en fait aussi livrée à Saint-Boès, le retraité n’en ignore rien. « J’ai lu entièrement son récit, côté anglais et côté français. » Et comme il connaît les lieux comme sa poche, cet ancien maraîcher n’a eu aucun mal à se repérer. « Tenez, regardez là-bas, au niveau du gros chêne. Il y a une source où les soldats français venaient se désaltérer. Elle est potable. Je l’utilise encore pour arroser mes légumes. Son eau est à 12 degrés et à débit constant. »

4 800 tués ou blessés

Dans la foulée, Claude Dussarat n’éprouve aucune difficulté à désigner le contrefort tout proche de l’Escouriet, où les artilleurs du général gallois Thomas Picton avaient installé leurs batteries pour pilonner les Français. Ce sont d’ailleurs les éclats d’un shrapnel tiré par un canon anglais qui devaient blesser le général français Foy à l’épaule, en pleine bataille.

Un monument aménagé à quelques dizaines de mètres de la ferme de l’Orthézien rend aujourd’hui hommage aux victimes de ce terrible affrontement qui fit environ 4 800 tués ou blessés dans les deux camps.

« L’assaut donné par les Anglais et les Portugais a dû être très difficile » estime le septuagénaire. « Car ça monte pas mal à certains endroits. Quand je chasse, je peux le voir. »

« Ah oui, Napoléon ! »

À moins de deux kilomètres de là, dans le village voisin de Saint-Boès, où de féroces combats se sont également déroulés, tous n’ont pas forcément la même connaissance de l’Histoire.

« J’ai entendu dire qu’ils sont passés par ce petit chemin » dit une dame rencontrée près de l’église. Sans préciser qui ce « ils » désignent, mais avant de parler de la plaque commémorative installée sur la façade de l’école. Chaque année, au moins un bus rempli d’Anglais s’arrête dans le coin, ajoute-t-elle.

« La bataille ? Ah oui, Napoléon ! » s’exclame pour sa part un retraité de l’industrie pétrolière installé dans le secteur de Mousquès. « J’en ai entendu parler. Surtout depuis qu’une reconstitution a été organisée il y a quelques années. » Lui, ceux qu’il croise parfois, ne sont pas armés de sabres ou de baïonnette, mais de « poêles à frire ». Des détecteurs de métaux destinés à retrouver quelques vestiges du passé. « Je n’ai jamais rien trouvé ni cherché » dit-il en riant. « Mais entrez donc ! Vous voulez boire quelque chose ? »

Les écoliers à qui l’on raconte la bataille d’Orthez doivent être déçus. Napoléon n’était pas présent en Béarn le 27 février 1814. L’empereur, qui devait abdiquer deux mois plus tard, était alors occupé à combattre les Autrichiens à Bar-sur-Aube, après que l’Est de la France ait été envahi par les armées de plusieurs pays, dont la Russie et la Prusse.

La bataille livrée sur les collines qui relient Saint-Boès à Orthez a mis aux prises 36 000 Français commandés par le maréchal Soult à environ 38 000 Anglais et Portugais placés sous les ordres du marquis de Wellington. Celui-là même qui, un an plus tard, devait vaincre Napoléon à Waterloo avec l’aide déterminante des Prussiens du feld-maréchal Blücher.

Fin 1813, l’armée alliée de Wellington, qui comprenait aussi des troupes espagnoles, avait chassé d’Espagne les Français ayant occupé la péninsule ibérique pendant plusieurs années. Elle avait ensuite pénétré au Pays Basque, puis elle s’était avancée vers Orthez.

Tandis que les Espagnols avaient été envoyés assiéger Navarrenx, plusieurs attaques avaient été nécessaires aux Anglais et aux Portugais pour faire céder les soldats de Napoléon disposés au sommet des collines, tout le long de la route de Dax.

Assaillis à gauche, à droite et au centre, mais aussi tournés à l’Est d’Orthez où les Anglais avaient trouvé un gué, les Français avaient finalement entamé une retraite pour se diriger vers Sault-de-Navailles.

La ville d’Orthez a également été concernée par cet affrontement puisqu’une brigade portugaise avait fait face aux troupes du général Harispe, retranchées sur la rive nord du gave, de l’autre côté du Pont Vieux.

Après la bataille, les deux armées s’étaient à nouveau affrontées à Aire-sur-l’Adour, puis dans la région de Tarbes, et enfin à Toulouse.

Article de Jean-Jacques Nicomette paru dans Sud Ouest le 16/07/13. Source : http://www.sudouest.fr/2013/07/16/le-canon-a-tonne-par-la-les-francais-au-sommet-des-collines-1116010-4329.php

On notera la mention du passage de pilleurs utilisant des détecteurs de métaux pour voler des objets relatifs à ce lieu historique. De source sûre, ces objets n’ont jamais été déclarés et nulle demande préfectorale d’utiliser le détecteur sur ce lieu assimilable à un site archéologique n’a été déposée.