Après plus d’un an de fermeture et un déménagement, les archives municipales et même métropolitaines rouvrent au public vendredi matin dans un bâtiment neuf.
Les généalogistes, historiens et autres chercheurs sevrés de vieux papiers depuis la fermeture des archives municipales rue du Loup, à Bordeaux, n’auront pas attendu pour rien. Le nouveau bâtiment de La Bastide, qui ouvrira demain vendredi à 9 h 30, n’a plus rien à voir avec le vénérable hôtel de Ragueneau (1) et son plancher XVIIe qui grinçait.
Ici, rue de la Rotonde, aux avant-postes de la ZAC Bastide-Niel, cap sur la modernité. Surtout, c’est fou ce qu’il y a comme place. 40 chaises et tables rien que pour la salle de lecture tout en longueur quand, rue du Loup, on se marchait sur les pieds à 25. Les chercheurs auront vue sur les quatre niveaux de magasins de documents historiques, bien à l’abri dans leur coffre de béton moderne. Au moins, ça ne risque pas de grincer.
La lumière entre côté cour, où, authenticité historique oblige, l’architecte Frédéric de Vylder (agence Robbrecht en Daem) a tenu à conserver les pavés et les rails de l’ancienne halle des magasins généraux construite en 1852 pour la compagnie de chemin de fer Paris-Orléans. À ceci près que le bâtiment originel a brûlé en 2008, ne laissant que les murs. Il a fallu tout reconstruire.
De quoi voir venir
Dont les fameux magasins. Il y en a 19 exactement, organisés en silos selon la nature des documents : fonds privés, fonds anciens depuis le XIIe siècle , imprimés et enfin archives contemporaines depuis 1947. Température et hygrométrie s’affichent à chaque porte. « Idéalement, il doit faire 18 degrés et 55 % d’humidité », détaille le directeur Frédéric Laux, conservateur en chef du patrimoine.
À l’intérieur, de nouvelles portes façon coffre-fort et des étagères chargées de milliers de boîtes à archives réglementaires. Au point que la charge utile est ici de 1 300 kilos au mètre carré contre… 200 pour un appartement normal. Évidemment, les petites boîtes noires ne sont pas arrivées là en deux temps trois mouvements. Frédéric Laux est bien placé pour le savoir : « Il a fallu trois mois pour tout déménager avec une noria de camions mais bien plus pour reconditionner auparavant tous les documents selon les normes les plus modernes. Ainsi que la loi nous y oblige, nous avons également assuré le récolement, autrement dit le recensement de chaque document avant et après. »
À l’arrivée, il ne manquait rien, merci, mais ces opérations successives expliquent qu’il ait fallu un an et trois mois pour franchir la Garonne.
Le prochain déménagement n’est pas pour tout de suite : le règlement de conservation des archives oblige les collectivités concernées à avoir suffisamment de réserve foncière pour pouvoir y construire un bâtiment de même dimension que celui qui arriverait à saturation. Le terrain existe, juste à côté des archives neuves. De quoi voir venir…
De nouveaux publics
Le nouvel équipement n’est pas seulement voué à la conservation des registres, actes officiels, affiches, journaux, plans, images, maquettes et autres documents en tous genres produits à Bordeaux. « L’enjeu est aussi de désacraliser l’institution et de se tourner vers de nouveaux publics », résume Frédéric de Vylder.
La surface accueillant le public a été multipliée par 10 pour atteindre 1 000 mètres carrés.
La surface accueillant le public a été multipliée par 10 pour atteindre 1 000 mètres carrés. Le bâtiment principal s’accompagne en effet d’une « annexe » sur deux niveaux qui sert d’entrée et où les scolaires et les autres pourront participer à des ateliers numériques ou historiques et où des conférences seront programmées dans une salle de 100 personnes. À l’opposé de la salle de lecture, la salle d’exposition accueille déjà un parcours consacré à 800 ans d’archives qui racontent aussi 800 ans d’histoire de la ville et tout cela est gratuit.
Quant au parvis, il est grand ouvert et les habitants du futur quartier Bastide-Niel auront accès aux bancs et au jardin.
(1) La Ville a décidé depuis de vendre l’hôtel de Ragueneau.
Les archives municipales deviennent celles de Bordeaux Métropole
Depuis le 1er mars, les archives municipales sont celles de Bordeaux Métropole. Le service sera désormais commun à toutes les communes de la Métropole, ce qui n’avait pas été prévu au moment où le déménagement a été décidé. Pessac et Bruges ont adhéré les premières à la convention mise en place.
C’est ainsi que le kilomètre de documents pessacais et les 500 mètres de documents de Bruges rejoindront bientôt la rive droite. À terme, le nouveau bâtiment de La Bastide accueillera une trentaine d’agents.
Quant aux archives de l’ancienne CUB, elles sont conservées avenue du Docteur-Schinazi, à Bacalan, dans un entrepôt suffisamment spacieux. S’agissant de documents essentiellement administratifs, ceux-ci sont peu fréquemment demandés mais peuvent être communiqués à La Bastide sur commande.
Par ailleurs, les archives accueillent également la Mémoire de Bordeaux, jusqu’ici hébergée au musée d’Aquitaine et ses 400 mètres de documents essentiellement consacrés à la période Chaban.
Les archives en chiffres
13 kilomètres d’archives sont conservés dans le nouveau bâtiment qui peut en accueillir cinq de plus en attendant un futur bâtiment supplémentaire.
14,5 C’est en millions d’euros, le coût de la construction dont 12,6 millions pour la Ville de Bordeaux, le reste venant de l’État et de la Région.
40 C’est le nombre de places de la salle de lecture. La salle de conférences en comptera 100.
260 000 pages d’archives, en particulier l’état-civil, sont d’ores et déjà numérisées et pour la plupart accessibles sur le site www.archives.bordeaux.fr
La monographie tant attendue sur la cité de Saint-Emilion (33) à l’époque médiévale va sortir. Et comme il se doit, jusqu’au 22 avril, son prix est de 24,50€ au lieu de 29 ! BON DE SOUSCRIPTION ICI
Plus d’infos sur l’ouvrage (infos éditeur) :
Saint-Émilion Une ville et son habitat médiéval
(XIIe-XVe siècles)
Service du Patrimoine et de l’Inventaire
Région Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes.
Par un collectif d’historiens, historiens d’art et archéologues : David Souny, Agnès Marin, Pierre Garrigou Grandchamp, Frédéric Boutoulle Avec la collaboration de : Pierre Régaldo-Saint Blancard et Anne-Laure Napoléone Photographe : Adrienne Barroche Dessinateur : Lionel Duigou
Collection Cahiers du patrimoine
324 pages, 349 illustrations
Grand format : 21 x 27 cm
Couverture cartonnée avec jaquette
Si la renommée de Saint-Émilion s’est fondée sur la réputation de ses vins, sur la qualité de ses paysages et sur ses monuments religieux, un patrimoine plus discret et tout aussi remarquable demeure méconnu : le bâti civil et l’architecture domestique de la cité médiévale. Il suffit pourtant d’une simple déambulation pour percevoir ici et là, au détour des rues et des escaliers de la ville, des vestiges d’habitations datant du Moyen Âge, dont la densité ne laisse pas de surprendre.
Fruit d’un travail collectif associant historiens, historiens d’art et archéologues, l’ouvrage révèle cette architecture en la replaçant dans son contexte urbain médiéval. La diffusion des équipements d’hygiène et de confort étonne, comme les preuves d’équipements collectifs de drainage et d’assainissement. Au delà de la compréhension de l’architecture civile, c’est tout le quotidien des Saint-Émilionnais du Moyen Âge et leur cadre de vie parfois raffiné qui se révèlent aux lecteurs.
La forte concentration de ces vestiges sur les XIIe et XIIIe siècles met en lumière l’apogée d’une ville dont tout indique qu’elle avait alors atteint, au terme d’une forte croissance démographique et économique, la deuxième place dans la hiérarchie urbaine du Bordelais.
Nous vous faisions part il y a peu de la destruction partielle d’une motte féodale à Pontenx-les-forges (40). Il semble que les dégradations se soient accrues à en croire un article paru dans le quotidien Sud Ouest le 26 février, incitant à la plus grande vigilance.
A la vue des photos, c’est moins l’état de la motte finalement qui est inquiétant, mais bien plus celui de la basse cour. Tout le monde semble s’émouvoir de la motte, alors que celle-ci n’est bien souvent qu’un symbole bien visible du pouvoir d’un seigneur local, en plus de servir de support à une structure érigée pour la surveillance. La motte des Albret à Labrit, par exemple, n’avait accueilli qu’une modeste construction en bois et pourtant, ce lignage était un des plus prestigieux de Gascogne. Une motte n’est qu’un élément d’un dispositif plus large appelé « château de terre ». La partie la plus importante d’un point de vue archéologique est la basse cour, c’est à dire l’esplanade dominée par la motte et entourée d’un système défensif rempart-fossé : c’est là que se situe le logis seigneurial. Certes, la motte frappe davantage les esprits car elle se voit, mais s’il faut être inquiet pour Pontenx, c’est moins pour elle que pour les abords durement remaniés par le passage d’engins forestiers dont les roues ont probablement atteint et dégradé les niveaux archéologiques.
Des travaux forestiers ont été observés mercredi. La Sepanso alerte la préfecture. DDTM et mairie réagissent
Les services de la préfecture et la mairie de Pontenx-les-Forges ont pris très au sérieux une alerte lancée par la Fédération des associations de protection de la nature (Sepanso) au sujet de la reprise de travaux forestiers sur le secteur protégé de la motte féodale du Tuc de Monjat.
En décembre 2015, plusieurs non-respect de la réglementation avaient déjà officiellement été relevés par les agents du Programme de reconnaissance des certifications forestières (PEFC) d’Aquitaine. Et l’exploitant forestier, dont les employés avaient gravement endommagé ce patrimoine historique cet été, avait été suspendu par l’organisme certificateur PEFC.
Photo à l’appui, le président landais de la Sepanso, Georges Cingal, a donc averti la préfecture que des débardages consécutifs aux travaux de l’été avaient été effectués tout récemment. Problème : la période hivernale rend extrêmement fragile cette motte classée en zone Natura 2000 et à proximité directe d’un cours d’eau.
Travaux suspendus
Le maire, Jean-Marc Billac, a immédiatement réagi en signifiant à l’exploitant concerné (la SAS Gonzalès Bartholomé) que l’avis des services forestiers de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) et de la police de l’eau étaient impérativement nécessaires avant la reprise de ces activités.
« Que l’on porte atteinte à la forme d’une motte féodale classée monument historique n’est pas tolérable. Si des procédures sont engagées, la mairie se portera partie civile », réagissait cet été le même Jean-Marc Billac.
Le gérant de l’entreprise incriminée reconnaissait alors avoir commis une « erreur » en dépassant les limites de la parcelle de forêt qu’il était censé exploiter. « Les gars se sont plantés dans les plans », répondait-il texto.
Le quotidien Sud Ouest propose, à l’occasion de la réédition d’un classique, de revenir sur l’origine du béret. Il est quand même étrange de devoir tant s’écharper sur une supposée appartenance, à qui basque, à qui béarnais au lieu de faire de cette coiffe régionale un élément fédérateur d’une appartenance plus large, bien que moins consensuelle, celle de vascon (on se souviendra qu’un ouvrage fondateur du nouveau nationalisme basque se nomme Vasconia, écrit par Federico Krutwig, et qu’y figure une carte de ce territoire d’entre Ebre et Garonne, avec des districts aux noms basquisés, comme une incitation à relever le défi de l’union pour les uns, à justifier une hégémonie pour les autres). Basques ou Gascons, après tout, la dénomination a été commune au début du Moyen Age, et avant encore, tous étaient Aquitani. (source : http://www.sudouest.fr/2016/02/28/le-beret-revient-sur-la-table-2286101-4483.php)
La réédition du livre du Landais René Cuzacq mettra-t-elle enfin d’accord tout le monde sur l’origine du béret ? Basque ou béarnaise ? Un débat fondamental.
Faut-il porter le béret sur la droite ou sur la gauche ? En avant ou en arrière ? Peu importe. Une seule question compte : le couvre-chef est-il basque ou béarnais ? Le débat fondamental est aujourd’hui tranché. Et c’est un Landais qui met tout le monde d’accord.
Auteur de deux études sur le sujet, en 1941 et 1951, René Cuzacq, en bon Gascon, ne se mouille pas. Selon lui, l’origine est… pyrénéenne ! Sans pour autant dédouaner les Basques et les Béarnais d’avoir activement participé à l’émergence d’un des symboles les plus forts de la France. La réédition de son livre, une bible introuvable depuis plusieurs années (1), permet néanmoins d’en savoir davantage.
Réglons l’essentiel une bonne fois pour toutes. Les métropoles historiques de la fabrication des bérets sont belles et bien béarnaises. Nay et Oloron, suivie, plus tard, de Mirepeix ont permis au département de produire autour d’un million de bérets par an à partir de 1918. Transformés progressivement en usine, les ateliers y employaient beaucoup de main-d’œuvre.
Le concurrent de la casquette
René Cuzacq rappelle que le concurrent de la casquette anglaise passait dans dix-huit mains différentes avant d’être vendu. À Nay, la première unité de production de bérets issue d’une longue tradition textile, remonte à 1830. C’était celle de Prosper Blancq. La situation d’Oloron est, semble-t-il, comparable et assure le lien avec le temps où on y fabriquait des bonnets ronds, rue Labarraque.
Que nous dit René Cuzacq, en revanche, sur la production basque ? Il ne rejoint pas l’idée d’un héritage des guerres carlistes nées de la succession de Ferdinand VII d’Espagne, dès la première moitié du XIXe siècle. « Le béret est une chose pyrénéenne. Il était tricoté à la maison : exactement comme par le berger de la Lande. Si la célébrité du Pays basque lui a donné son nom (venu certainement de Paris avec la réputation grandissante de nos régions), nul doute que des Landes aux Pyrénées, on n’ait de tout temps porté le béret par une tradition continue qui aboutit au béret basque », écrit l’auteur.
Il ne minimise pas, par ailleurs, le rôle des Béarnais, notamment dans la fixation des formes alors que le béret était déjà depuis longtemps la coiffure caractéristique de l’identité du Sud-Ouest.
Premières traces en 1531
D’aucuns le présentaient pourtant comme provenant de Grèce. Les Romains s’en servaient pour se couvrir dans l’amphithéâtre. Les Phéniciens l’auraient apporté au Pays basque. René Cuzacq relève aussi la légende selon laquelle les soldats de Napoléon l’avaient retrouvé chez les Russes de Pologne. « Dans l’histoire du béret, il est difficile de remonter plus que les XVe et XVIe siècle », raconte le Landais. Il cite le témoignage d’un pèlerin de Saint-Jacques à la fin du XVe siècle. Le texte est accompagné d’un dessin où un homme porte une toque noire.
René Cuzacq n’y voit pas la naissance du béret. Mais peut-être bien le début d’une évolution. Même si on retrouve une forme de béret dès 1280 sur le portail de l’église de Bellocq, Cuzacq préfère placer la première trace du mot béret « dans les archives de Bayonne », entre 1531 et 1538. L’inventaire de Pès de Camyade évoque ainsi un béret noir à deux revers. Mais en vérité, les couleurs ont régulièrement changé.
Rouge et bleu
En 1549, la rencontre entre Gramont et le roi de Navarre s’organise en compagnie de « 2 000 vassaux en bérets noirs ». Chose surprenante : les Béarnais avaient participé à la réception en… « bérets rouges » ! En 1660 les matelots des chaloupes qui accueillaient Louis XIV à Bayonne avaient aussi des bonnets rouges. Bien plus tard, en 1788, ces mêmes bérets rouges portés dans la région de Monein poussent le voyageur Arthur Young à faire un lien avec l’Écosse.
À la même période, un régiment fondé par le chevalier basque de Béla porte le béret « bleu de ciel à la Navarraise. » Une couleur reprise dans la « Statistique du département des Basses-Pyrénées » au début du XIXe siècle.
À lire René Cuzacq, on peut en déduire que le noir a fini par s’imposer après 1914, quand le béret a définitivement conquis les cœurs et surtout les têtes. C’est bien en tout cas le gascon qui emploie le terme de « berret », même si « lou capèt » a survécu au temps. René Cuzacq rappelle d’ailleurs que les premières éditions du dictionnaire de l’Académie ignorait totalement le béret.
L’opération archéologique, en amont de la construction d’une résidence, a permis de mettre au jour des vestiges médiévaux.
Depuis le début de l’année, une opération préventive d’archéologie est menée sur le site de la future résidence La Jurade à proximité de la porte Saubotte, à Sauveterre-de-Guyenne.
Ces fouilles sont le prolongement du diagnostic archéologique effectué au cours de l’été 2014, qui avait mis en évidence des traces de vie à l’époque médiévale sur ce chantier.
Des vestiges de maisons, de fortifications et des poteries en attestent.
La première phase de fouille, qui s’achèvera en fin de semaine prochaine, a permis de découvrir des traces d’un habitat médiéval . Selon Natacha Sauvaitre, du bureau d’investigation archéologique Hades, responsable de l’opération, il pourrait « s’agir de constructions sur poteaux ou solin avec des murs bâtis en torchis et autres matériaux de construction légers ».
Par ailleurs, ces recherches ont mis en évidence une activité potière médiévale sur le site ou à proximité car de nombreuses poteries y ont été découvertes, ainsi que de possibles fosses d’extraction d’argile.
Il y a 800 ans
« Il s’agit de poteries en céramique modelée grise datée du XIVe siècle, à usage domestique. Elles sont été trouvées en nombre conséquent dans une fosse, un dépotoir où les objets ayant des défauts étaient jetés. Ce qui laisse à penser que le four ou les fours ne sont pas très loin. Le diagnostic de juillet 2014 en a repéré un. L’hypothèse d’en découvrir d’autres n’est pas écartée » précise la responsable du chantier.
Un autre détail vient étayer cette hypothèse : la présence de débris de charbon ayant servi, très probablement, à la cuisson des poteries. Minutieusement récoltés, ces fragments de bois carbonisé vont être analysés afin de connaître la nature des bois employés et, par ce biais, de se faire une idée des essences présentes dans le secteur, il y a 800 ans.
Des traces de fortifications
« L’un des premiers objectifs de la fouille sera de comprendre l’organisation et la chronologie du complexe artisanal. Pour l’étude du four il faut prévoir une fouille manuelle exhaustive, en privilégiant une étude complète comprenant du four lui-même et son environnement immédiat, à la recherche d’aménagements périphériques. Puis, un enregistrement complet des relevés manuels en coupe et en plan et par corrélation dense pour une restitution possible en trois dimensions » explique l’archéologue.
La seconde phase, du 14 mars au 2 mai, sera consacrée à la recherche de l’activité d’artisanat potier . La première série d’investigations a permis de retrouver des traces de l’enceinte fortifiée. Cette portion ne comporte plus de remparts mais les archéologues ont mis à jour leurs fondations. Il n’est pas exclu que la suite des fouilles mette à jour des restes de fortifications et peut-être d’habitations.