Lu ce jour dans le quotidien Sud-Ouest (source : http://www.sudouest.fr/2014/10/10/bienvenue-dans-la-villa-de-blattius-1699467-2780.php) :

Plassac (33) : la villa gallo-romaine inaugurée ce vendredi

Après cinq ans de travaux, le site archéologique de Plassac sera inauguré ce soir. Il rouvrira au public au printemps

  • Plassac (33) : la villa gallo-romaine inaugurée ce vendredi
    La corrosion attaque la structure métallique © Photo

    J. J.
  • Plassac (33) : la villa gallo-romaine inaugurée ce vendredi
    Le grand hall métallique qui protège les mosaïques donne une idée des volumes de la villa gallo-romaine © Photo

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  • Plassac (33) : la villa gallo-romaine inaugurée ce vendredi
    La grande mosaïque est de nouveau visible. © Photo

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  • Plassac (33) : la villa gallo-romaine inaugurée ce vendredi
    La corrosion attaque la structure métallique © Photo

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  • Plassac (33) : la villa gallo-romaine inaugurée ce vendredi
    Le grand hall métallique qui protège les mosaïques donne une idée des volumes de la villa gallo-romaine © Photo

    J. J.

Plus de 2 000 personnes ont découvert cet été la villa gallo-romaine de Plassac. Rouvert au public au mois de juillet, ce site archéologique unique en Gironde a subi pendant cinq ans d’importants travaux de restauration et de mise en valeur qui seront inaugurés ce soir par le président du Conseil général Philippe Madrelle.Dominant l’estuaire de la Gironde avec son belvédère, la villa révèle aujourd’hui ses mosaïques exceptionnelles que le public n’avait plus vues depuis vingt ans. Parties en 1994 pour être restaurées par l’Atelier de Saint-Romain-en-Gal, dans le Rhône, elles ne sont revenues à Plassac qu’au printemps dernier.

Cinq siècles d’histoire

La grande mosaïque polychrome, protégée aujourd’hui par un vaste hall ouvert avec une mezzanine qui reprend les volumes de la villa, est caractéristique de l’école d’Aquitaine. Les couleurs sont encore étonnamment vives, et ça et là, on distingue les marques de la vie quotidienne au temps des Gallo-Romains dans leurs appartements privés. Comme ces traces de charbon qui désignent encore l’emplacement d’un brasero.

Le site de Plassac a été occupé pendant les cinq premiers siècles de notre ère. Il s’agissait d’une vaste exploitation agricole avec au centre la villa. On sait que le premier propriétaire se nommait Blattius, un riche aristocrate romain. Deux autres villas ont été successivement construites sur le site. On sait également que la seconde villa, la plus grande, reprenait le plan du palais impérial à Rome. Signe de la puissance des aristocrates qui possédaient ce domaine. On dit aussi que la vue sur l’estuaire rappelait sans doute aux Romains les villas de la baie de Naples…

Hypocauste

Les nouveaux aménagements mis en œuvre par le Département, propriétaire du site depuis 1984, permettent de déambuler librement sans craindre d’abîmer les vestiges. Notamment grâce à des petites passerelles par lesquelles on s’approche de l’ingénieux système de chauffage par le sol et par les murs encore visible et que l’on appelle hypocauste. On peut voir également la source qui jaillit toujours aujourd’hui et alimente des petits caniveaux antiques.

La visite ne serait pas complète sans un passage par le musée entretenu par l’Association des amis du Vieux Plassac. Outre les objets du quotidien exhumés et les peintures murales de la première villa, typiques du troisième style pompéien, un film en trois dimensions permet de prendre toute la mesure de ces vestiges archéologiques.

Le public devra cependant attendre le printemps prochain pour parcourir de nouveau le site qui est fermé depuis le 1er octobre pour permettre de finaliser les travaux d’aménagement (lire ci-contre).

Quelques petits problèmes à régler

Inauguration ne signifie par ouverture au public. Si l’on pouvait visiter le site cet été jusqu’au 30 septembre, il est désormais fermé jusqu’au printemps prochain.

Le temps pour le Département de finir les aménagements autour de la villa. Principalement paysagers, indique Éric des Garets, directeur général adjoint, chargé de la vie culturelle au Conseil général.

Il s’agira aussi « de rectifier les petits problèmes » qui sont apparus. Notamment les points de corrosion sur le hall métallique qui surplombe la grande mosaïque. L’entrepreneur n’aurait pas utilisé un antioxydant adéquat pour faire face à la salinité de l’air sur les rives de l’estuaire.

Autre petit problème, les pigeons qui ont trouvé là un refuge idéal pour nicher. Mais juste au-dessus d’une mosaïque datée de près de deux mille ans, ils ne sont forcément pas les bienvenus… Un système d’ultrasons a été installé cet été pour les faire déguerpir.

Enfin la pluie, qui parfois vient toucher la mosaïque et qui pourrait l’endommager : « S’il y a des adaptations à faire, nous les réaliserons avec l’architecte des Monuments historiques. C’est un parti pris d’avoir réalisé cette structure ouverte en plein air. Tout sera réglé pour la saison prochaine », assure Éric des Garets.

Lu ce jour dans le quotidien Sud-Ouest (source : http://www.sudouest.fr/2014/10/10/des-rencontres-pour-evoquer-l-anthropologie-1699526-4344.php) :

Des rencontres pour évoquer l’anthropologie

Des rencontres pour évoquer l’anthropologie
Bernard Traimond évoquera la figure de l’anthropologie béarnaise, Gérard Althabe. © Photo

DR

L‘Écomusée de la Vallée d’Aspe, propose les rencontres anthropologiques en Béarn qui se tiendront ce samedi 11 octobre à 14 h 30 à la mairie de Sarrance. Elles seront dirigées par Bernard Traimond, professeur émérite à l’Université de Bordeaux qui est déjà venu en vallée d’Aspe lors des rencontres Historiques du Fort du Portalet.Parmi les quatre intervenants Patricia Heiniger-Casteret, maître de conférences à l’université de Pau, traitera du patrimoine culturel et immatériel en Béarn et en Aquitaine.

La langue béarnaise

Colette Milhe, docteur en anthropologie, présentera Bourdieu et ses étranges relations à la langue béarnaise. Michèle Pedezert, chercheuse en anthropologie, proposera le thème devenir « vieux au village : elle s’appuiera sur une enquête dans un village rue du Béarn. Bernard Traimond, évoquera l’anthropologue béarnais, Gérard Althabe (1932-2004). Dix ans après sa disparition, on constate la vitalité de la pensée d’Althabe, ce Béarnais qui a pu être défini comme un « révolutionnaire de l’anthropologie », mérite d’être mieux connu.

Ces intervenants auront à cœur de faire partager leurs connaissances.

Entrée gratuite.

Martine Lacout Loustalet

L’anthropologue Bernard Traimond est par ailleurs bien connu de nos amis landais pour avoir à plusieurs reprises étudié les relations sociales dans la Grande Lande et publié à ce titre dans le Bulletin de la Société de Borda.

Une bonne nouvelle pour la cité béarnaise : Navarrenx est récompensé pour son Patrimoine. Source : http://www.sudouest.fr/2014/09/27/bearn-navarrenx-rejoint-les-plus-beaux-villages-de-france-1685636-4316.php

Béarn : Navarrenx rejoint les « plus beaux villages de France »

Le village du Béarn des gaves rentre dans le club fermé des « plus beaux villages de France ». C’est la première commune en Béarn

  • Béarn : Navarrenx rejoint les "plus beaux villages de France"
    Avec le label, le maire compte multiplier par trois la fréquentation touristique © Photo

    Le Deodic David
  • Béarn : Navarrenx rejoint les "plus beaux villages de France"
    Navarrenx est la première commune béarnaise à décrocher le label © Photo

    Le Deodic David
  • Béarn : Navarrenx rejoint les "plus beaux villages de France"
    Les remparts de Navarrenx, bastide béarnaise, ont pesé dans la décision © Photo

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  • Béarn : Navarrenx rejoint les "plus beaux villages de France"
    Avec le label, le maire compte multiplier par trois la fréquentation touristique © Photo

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  • Béarn : Navarrenx rejoint les "plus beaux villages de France"
    Navarrenx est la première commune béarnaise à décrocher le label © Photo

    Le Deodic David

Le maire Jean Baucou semblait heureux, cet après-midi, après avoir reçu un coup de fil du président de la commission « qualité » de l’Association des plus beaux villages de France. Ce dernier lui a confirmé que la cité béarnaise entourée de remparts allait rentrer dans le cercle, très fermé et envié, des plus beaux village de France.La commune rejoint ainsi des villages aux noms prestigieux comme Domme en Dordogne, Cordes-sur-Ciel dans le Tarn, Collonges-la-Rouge en Corrèze. Elle devient le 158ème village à obtenir ce label, et le premier en Béarn, sachant que dans les Pyrénées-Atlantiques, seules les communes basques d’Ainhoa, La Bastide-Clairence et Sare peuvent se prévaloir de ce label.

L’aboutissement d’une démarche initiée il y a deux ans par la commune, auprès de l’Association, qui a étudié le dossier, et envoyé cet des « inspecteurs » vérifier que tous les critères, de beauté, de patrimoine, mais aussi de dynamisme associatif et économique, étaient bien remplis. L’Association des plus beaux villages de France distingue des communes de moins de 2000 habitants.

Progressivement, le domaine chronologique pris en compte par la recherche archéologique s’amplifie jusqu’à englober des périodes « récentes » du 20e siècle. Le quotidien Sud Ouest évoque aujourd’hui dans un article les prospections subaquatiques entreprises dans le but de repérer et répertorier les vestiges du fameux Mur de l’Atlantique, vaste dispositif défensif mis en place par les Allemands sur la côte française lors de l’Occupation. Le littoral aquitain a connu lui aussi l’installation d’infrastructures destinées à se prémunir d’un éventuel débarquement Allié. Celui-ci aura bien lieu, mais en Normandie… Voici donc un aperçu de l’article (source : http://www.sudouest.fr/2014/08/30/dans-le-secret-des-blockhaus-sous-marins-1655606-1504.php) :

Dans le secret des blockhaus sous-marins

L’érosion a envoyé par le fond une batterie complète aménagée en 1943 et 1944. Ses éléments ont été répertoriés par une équipe d’archéologues plongeurs.

Dans le secret des blockhaus sous-marins
Marc Mentel a l’habitude de plonger depuis trois décennies sur le site des Gaillouneys. Ici sur le blockhaus 646, qui protégeait un puits et une citerne. © Photo

PHOTOS LAURENT THEILLET
Au vu du paysage marin qui déroule ses fastes depuis la dune du Pilat, on a peine à croire qu’il y a soixante-dix ans, les passes du bassin d’Arcachon étaient hérissées de canons de l’armée allemande. Le temps a fait son œuvre sur le mur de l’Atlantique, qu’aucun soldat allié n’a eu besoin d’escalader dans ces contrées. La batterie des Gaillouneys – du nom de la maison forestière de l’autre côté de la dune – a maintenant disparu sous les flots.L’ensemble était fort de 18 blockhaus, répartis sur environ 500 mètres de linéaire. Ils verrouillaient l’entrée sud du Bassin. Seul l’un d’entre eux est encore totalement découvert à marée basse – par un coefficient de marée de 60, la moyenne. Trois autres barbotent dans le clapot, à l’étale de basse mer, comme des récifs de bord de plage. Le reste ? Immergés à une dizaine de mètres de profondeur, les énormes blocs de béton et de ferraille ne sont plus troublés par les déferlantes depuis des années, voire des décennies.

BIODIVERSITÉ – Des abris à faune

Les chasseurs sous-marins connaissent souvent les blockhaus, qui abritent une faune très riche et très variée. Celle-ci y est fixée par la grande diversité des espèces. Le béton a été colonisé par des murs d’anémones bijoux et d’anémones marguerites et par toute la gamme des crustacés : étrilles, dormeurs, araignées de mer, homards etc. Au hasard des cavités, on trouve aussi des seiches, des congres, des raies torpilles, des poulpes, des hippocampes, des crevettes bouquets, des tacauds etc.

Pour en embrasser la réalité, il faut être plongeur. Et, de préférence, se pencher sur la carte exhaustive du site, publiée il y a quelques jours par le Gramasa (Groupe de recherches archéologiques sur le mur de l’Atlantique secteur Arcachon) et vendue dans quelques magasins spécialisés. Il s’agit de la mouture actualisée d’un travail qui avait connu son premier aboutissement il y a dix ans, en 2004. Un travail de titan aquatique, affiné au fil de 300 relevés. Tout ou presque y figure : les coordonnées GPS des casemates, leur architecture intérieure, la distance qui les sépare, les points les plus et les moins profonds au droit de chacune des structures, etc.

 

La plongée dans les archives

Le Gramasa, installé à Gujan-Mestras, sur la rive sud du Bassin, est l’artisan majeur du dévoilement de ces fortifications, « le complexe immergé du mur de l’Atlantique le plus important identifié à ce jour en Europe », selon Marc Mentel, son président. Il y a une quinzaine d’années encore, ces bunkers sous-marins étaient livrés aux jeux des passionnés et/ou des farfelus, ils n’étaient pas l’objet d’une science bien établie. « On en sait moins sur ces constructions que sur le moindre détail des châteaux forts. Ou des villas gallo-romaines », s’étonne toujours Marc Mentel.

L’intéressé a longtemps traqué le poisson autour des abris de béton des Gaillouneys, sans en saisir les dédales. Il a appris à plonger il y a trente ans sur ces masses sombres qui émaillent les fonds. C’est en mémoire de Denis Sirven, plongeur émérite avec lequel il a longuement palmé sur les lieux, qu’il a décidé de remédier aux lacunes sur le sujet.

En 1998, il s’y est attelé avec toute la rigueur méthodique du professeur de physique-chimie qu’il est, dans l’eau mais surtout sur la terre ferme. Il s’est mis en quête de tous les documents qui avaient trait aux ouvrages défensifs du Bassin, par exemple aux archives de la Marine nationale à Rochefort, en Charente-Maritime, comme au siège du service historique de la Défense, à Vincennes en banlieue parisienne. Il a aussi déniché de vieilles photos aériennes auprès de l’IGN, l’Institut de l’information géographique. Le Graal ? Les plans allemands, sur lesquels il a enfin mis la main.

Il a validé ces plongées dans la paperasse en vérifiant in situ avec Laurent Prades, un autre adepte des profondeurs contaminé par le virus. Depuis cet épisode et la publication de la première carte, le Gramasa n’eut de cesse d’accumuler les connaissances historiques. Sur les systèmes de fixation des canons à l’intérieur des casemates, par exemple. Le Département des recherches archéologiques sous-marines, le Drassm – un service de l’État – a appuyé ses recherches. La station marine d’Arcachon de l’université Bordeaux 1 aussi. Des études et des fouilles ont été diligentées. Leur apport permet aujourd’hui à une nouvelle carte de voir le jour. « Mais on ne sait encore rien ! », tempère Marc Mentel.

Une érosion spectaculaire

L’examen attentif des photos aériennes a reconstitué le travail de sape de l’érosion. La dune a reculé au fil des ans, elle a abandonné les blockhaus sur la plage avant qu’ils ne plongent dans la passe. « Après-guerre, le recul a été d’environ 17 mètres par an en moyenne pendant vingt ans. Le trait de côte s’est avéré plus stable par la suite. Il y a aussi eu des phases de réengraissement de la plage », résume Marc Mentel. Issue des données du Gramasa, l’infographie ci-contre retrace ces oscillations erratiques. C’est une tendance, pas un relevé effectué selon un protocole scientifique incontestable.

Celle-ci illustre néanmoins la problématique générale de l’érosion du rivage, en Aquitaine comme en Charente-Maritime. Mais elle procède aussi d’une situation très particulière. À la sortie du Bassin, où le courant latéral à la plage est puissant, la dégringolade sous-marine des bunkers a sans doute modifié le jeu normal des éléments. Le sable a tendance à s’amasser en conche au nord des blockhaus alors que le sud, proche de la plage du Petit Nice – bien connue des Bordelais – est de plus en plus décapé.

Si cette dynamique se poursuit, viendra probablement le jour où toutes les casemates auront rejoint le monde du silence. Mais elles resteront accessibles aux plongeurs, les forts courants les préservant de l’ensablement. Et elles seront à jamais colonisées par la vie, des anémones aux congres, bien loin de leur mission d’origine.

Le service archéologique de la CUB est toujours en quête de la villa de Carbon-Blanc. Le quotidien Sud Ouest rapporte les toutes dernières découvertes plutôt encourageantes (source : http://www.sudouest.fr/2014/08/16/la-decouverte-du-tresor-1643704-2809.php) :

La découverte du trésor

Après des débuts peu fructueux, une partie de la villa a finalement été retrouvée par le service archéologie de la CUB.

La découverte du trésor
David Hourcade explique à Yves Castex la suite des travaux. © Photo

Photos D. C.

À l’instar d’une série télévisée, chaque journée passée sur les fouilles de la place Vialolle permet d’écrire un scénario différent.

À la fin de la semaine dernière, la petite équipe du service archéologique de la CUB, conduite par David Hourcade, était partie en week-end, contente certes d’avoir découvert quelques bricoles, mais déçue de ne pas avoir découvert la villa gallo-romaine. Et puis, lundi matin, dès les premiers coups de pelleteuse, le miracle s’est produit. Avec beaucoup de précautions, et à leur plus grande joie, les chercheurs ont pu mettre à jour, à 1,20 m de profondeur et sur 0.5 à 1 m d’élévation, les bases de cette fameuse villa, recherchée depuis une semaine.

Une nouvelle qui fait du bruit

Attendue par les archéologues mais aussi par les historiens, la découverte d’une partie de cette villa, qui permettait aux Romains fortunés de venir prendre des bains et se faire masser, a drainé du monde dès mardi matin. Alain Turby, le maire, et une partie du Conseil municipal ont ainsi accueilli Stéphane Peyrichou, chef de la Direction bâtiment et moyens (DBM) de la CUB, Pierre Régaldo du SRA (Service régional de l’archéologie) dépendant de la Drac Aquitaine (Direction régionale des affaires culturelles), sans oublier les historiens de la commune que sont Yves Castex et Jean-Paul Grasset, adjoint en charge du patrimoine.

Que faire de la découverte ?

Cette question occupe les esprits des nombreuses personnes s’intéressant à cette découverte. C’est Alain Turby qui lance les premières idées.

« En fonction de l’intérêt que représente cette découverte, tant pour la ville, la CUB, la région, que pour les services en charge de la conservation du patrimoine (DRAC), plusieurs pistes commencent à se dessiner. La plus simple consisterait à reproduire, sous forme de dessin, l’emplacement exact de la villa sur le parking, après réfection. » Selon le maire, « l’autre idée, beaucoup plus ambitieuse, serait de reconstruire, au niveau du sol, le bâti, tel qu’il existe sous terre. Cela aurait pour conséquence de condamner tout ou une partie du parking et, si cette solution était retenue, il faudrait peut-être réfléchir au devenir du foyer municipal, dont l’état commence à désirer ».

Daniel Charpentier