Lu ce jour dans le quotidien Sud-Ouest (source : http://www.sudouest.fr/2014/07/16/un-site-archeologique-majeur-a-valoriser-1616032-2918.php) :
La Teste-de-Buch : un site archéologique majeur à valoriser
Suite à la découverte cet hiver à la dune du Pilat d’une sépulture datant de l’âge de fer, plus que jamais, l’Association des amis de la préfiguration du musée maritime et forestier du Pays de Buch prend de l’ampleur
L‘assemblée générale de l’Association des amis de la préfiguration du musée maritime et forestier du pays de Buch (AAPM) a fait salle comble vendredi dernier à la Maison des associations.Le président Philippe Jacques a retracé les actions de l’année écoulée en insistant sur le travail consacré à l’exposition sur l’histoire de La Teste, « Mythes et réalités », qui s’est tenue durant trois semaines à la salle Cravey.
Ce troisième volet de la saga patrimoniale locale a été consacré à l’histoire de l’ancien Captalat de Buch. Une exposition qui a rencontré un franc succès et intéressé neuf cents scolaires.
Grâce aux nombreuses fouilles effectuées en centre-ville et sur le littoral où des vestiges préhistoriques ont été découverts, en dix ans l’histoire locale est sortie de l’oubli à tel point que La Teste est devenue un des sites archéologiques majeurs d’Aquitaine.
Parallèlement plusieurs inventaires ont été terminés, ils concernent huit cents objets. D’autres inventaires sont en cours comme celui des plaques funéraires, le fond Lavaud, l’entreprise Duvaché… En outre, l’AAPM a reçu en fin d’année un formidable don fait par la famille Mercié : une importante collection d’outils de tonnelier, le témoignage d’un artisanat testerin.
L’archéologie locale a bénéficié de la succession des tempêtes hivernales qui ont fait reculer le rivage d’une dizaine de mètres entraînant la mise à jour de découvertes, la plus spectaculaire concernant une sépulture de l’âge du fer. L’intérêt scientifique du Pilat n’est plus à démontrer.
Alors, quand le futur musée va-t-il voir le jour ? Il reste l’objectif principal de l’AAPM et devra être suffisamment étendu pour abriter toutes les collections. Ainsi, Philippe Jacques avance une superficie souhaitable de 1 500 m², c’est-à-dire trois salles Cravey.
Pour le président, le cycle des expositions étant bouclé « il faut désormais se lancer dans la rédaction du projet scientifique et culturel, tâche ardue qui risque de prendre plusieurs années ». Par ailleurs, la création d’une exposition archéologique permanente qui trouverait bien sa place dans l’ancienne mairie a été envisagée.