Le musée Jeanne d’Albret, qui a fêté en 2015 ses 20 ans, affiche l’ambition de s’agrandir et de se restructurer dans la belle bâtisse du XVe siècle, en plein cœur de la cité.

Philippe Chareyre, succédant à Robert Darrigrand, a pris la présidence au printemps 2015 avec l’objectif de lancer le projet développement du musée qui, désormais, va pouvoir bénéficier de toute la surface de la maison Jeanne d’Albret. L’office de tourisme et Orthez-Animation ont déménagé, l’appartement occupé par la famille Pouyfourcat s’est libéré.

Diagnostic architectural

« Ce sera presque une renaissance », déclarait le président en annonçant que le cabinet de l’architecte Étienne Lavigne, de Pau, a été retenu pour réaliser, cette année 2016, le diagnostic architectural. Un dossier va aussi être déposé auprès de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) pour le lancement d’une fouille archéologique dans la cour et dans les bâtiments inoccupés situés tout au long de la rue Roarie.

Après la phase de diagnostic, la réflexion sur le nouveau projet muséal sera engagée tandis que se poursuivra la recherche de financements. Quelques pistes se précisent déjà en direction de la Fondation du patrimoine « qui a une ligne spéciale pour les musées dits religieux », et de l’organisme French Héritage pour recueillir des fonds aux États-Unis où il existe une forme de mécénat à forte défiscalisation. Le chantier pourrait débuter dès 2016.

Jean Sarsiat