S’il y a bien une curiosité toponymique qui normalement ne fait pas mystère, c’est bien celle relative à la dune du Pilat et au Pyla-sur-mer. Et pourtant, chaque fois qu’une page touristique du réseau social Facebook partage une photo de la dune accompagnée comme il se doit du toponyme Pilat, les commentaires rageurs d’internautes s’accumulent pour Read More →
Paru initialement dans le bulletin de la Société Historique et Archéologique d’Arcachon en 2007. Merci à l’auteur de l’article de nous avoir permis de le publier sur ce blog. Première partie déjà publiée ici.
Les sépultures du Premier Age du Fer autour du bassin d’Arcachon et de la basse vallée de la Leyre (800-420 avant J.-C.), par Marie BILBAO – Deuxième Partie
V. Résultats de l’étude des ensembles funéraires de la basse vallée de la Leyre
- LES STRUCTURES FUNERAIRES
a) Les structures tumulaires
La taille des tumulus est très variable : ces derniers mesurent entre huit et trente-quatre mètres de diamètre. La hauteur est difficile à appréhender, l’érosion ayant peut-être eu un rôle à jouer dans la conservation des structures tumulaires. Le tumulus le plus haut mesure deux mètres cinquante alors que le moins proéminent est à peine marqué par un relief. Il reste difficile de Read More →
Paru initialement dans le bulletin de la Société Historique et Archéologique d’Arcachon en 2006. Merci à l’auteur de l’article de nous avoir permis de le publier sur ce blog.
Les sépultures du Premier Age du Fer autour du bassin d’Arcachon et de la basse vallée de la Leyre (800-420 avant J.-C.), par Marie BILBAO – Première Partie
Ce travail de recherche sur les sépultures du Premier Age du Fer de la basse vallée de la Leyre a été réalisé dans le cadre d’une maîtrise (année 2004-2005) soutenue à l’université Michel de Montaigne (Bordeaux 3). Ce sujet, réalisé sous la direction d’A. Colin, a été choisi en relation avec la recherche actuelle : de nouveaux travaux sur le Premier Age du Fer sont Read More →
Peu de français en ont conscience (notamment les amateurs de « militaria » qui pillent les champs de bataille en quête d’objets mortifères à collectionner ou à revendre très cher en faisant fi de toute considération mémorielle et historique), mais le XXe siècle est aussi concerné par la recherche archéologique. Celle-ci a par exemple beaucoup apporté dans la connaissance des tranchées de la première guerre mondiale, que ce soit dans leurs dispositifs défensifs ou dans les aménagements divers destinés à faire vivre la troupe et dans l’équipement de celle-ci.
Des recherches sont actuellement menées à Arcachon, en Gironde, à l’intérieur d’un Read More →
S’il existait jusque là quelques publications relatant l’histoire du pot à résine, nul auteur ne s’était lancé dans la rédaction d’une monographie sur le sujet. C’est chose faite à présent. Pour rappel, le pot à résine est un récipient conique en terre cuite (au moins au départ, il évoluera plus tard en ciment, plastique et même en verre au Portugal) destiné à recueillir la lymphe du pin (et non la sève), plus connue sous le nom de résine. Il en découle que ce pot est un élément central de la vocation industrielle de la forêt landaise, surtout de 1870 à 1950, puisque la résine une fois distillée entrait dans la fabrication de nombreux dérivés chimiques, grâce à ses deux produits obtenus après distillations, la colophane et la térébenthine. Une belle histoire dont la fin fut accélérée d’abord par la concurrence de produits résineux étrangers très compétitifs (Portugal, Espagne, Grèce et Chine) et définitivement anéantie par la concurrence des produits de synthèse issus de la pétrochimie, bien moins chers bien que moins performants.
Si dans un premier temps la récolte de la résine sur pin vif (on ne coupe pas le pin pour la récupérer, contrairement à la production de goudron ou de poix se faisant sur pin mort) nécessitait de creuser une cavité à la base de l’arbre, tapissée ensuite d’argile, le rôle fondamental d’un inventeur vers le milieu du XIXe révolutionnera considérablement la production. Pas tout de suite, mais c’est une autre histoire, sans doute développée dans l’ouvrage suivant :