Source : http://www.sudouest.fr/2015/12/17/retour-aux-origines-de-l-armagnac-2219805-2536.php

Retour aux origines de l’armagnac

Retour aux origines de l’armagnac
L’historien Jacques Lapart a rendu passionnante l’histoire de l’armagnac. ©

Photo R. H.

L‘historien Jacques Lapart a raconté, mercredi 9 décembre, l’histoire de l’armagnac dans la salle des alambics de la Cave de Nogaro. Danielle Marseillan, du Clan (Culture loisirs animations Nogaro), qui le présentait, a fait remarquer les odeurs, adaptées au propos.Le conférencier a exploité 400 registres de notaires pour ses recherches. Au Moyen Âge, il n’y a pas encore de distillation pour la boisson en Gascogne. On distille l’eau ardente en petite quantité, pour un usage médical. En 1310, selon Vital Duffour, l’eau ardente guérit 300 maladies.

La distillation fait « des débuts timides » au XVIe siècle avec l’exportation vers la Hollande, puis démarre pour de bon au XVIIe siècle, grâce aux marchands hollandais, au départ de Bayonne. Les Hollandais apportent « des chaudières à brûler le vin ». On ne distille pas. « On brûle. » « Les eaux-de-vie viennent de Chalosse, Tursan, Bas Armagnac (Nogaro, Cazaubon, Le Houga) et un peu de la Ténarèze. » Les vins ne « tiennent » pas longtemps, alors on distille. Les eau-de-vie partent « en charroi au mont de Marsan », puis vers Bayonne.

Commandes de l’armée

Au XVIIIe siècle, la production augmente et les clients ne veulent que de la blanche fraîchement distillée. Après la guerre d’Indépendance, les États-Unis ne se fournissent plus en Angleterre et achètent les alcools français à la place. Les guerres de la Révolution et de l’empire grossissent les commandes de l’armée. La Gascogne est couverte de vignes.

Au XIXe siècle, on perfectionne les chaudières. On commence à parler d’armagnac et à le faire vieillir. Un document de 1824 décrit les régions de production. Bordeaux supplante Bayonne pour l’export. Sous Napoléon III, c’est l’âge d’or. On distille malgré l’oïdium (un champignon). Après 1870, le phylloxéra détruit plus de 90 % du vignoble. À la veille de la Première Guerre mondiale, le vignoble est fragile et la qualité, sauf exception, n’y est pas. Depuis une cinquantaine d’années, de gros efforts sont faits pour l’améliorer.

Roland Houdaille

Source : http://www.sudouest.fr/2015/12/05/l-universite-seduit-de-plus-en-plus-2207772-4377.php

L’université séduit de plus en plus

L’université séduit de plus en plus
Pablo Marticorena et Joël Sansberro, animateurs de l’UPPB. ©

Photo Xabi

Samedi dernier, s’est tenue, à la salle Plaza Xoko de Baigorri, l’assemblée générale de l’Université populaire du Pays basque (UPPB). Une quarantaine de personnes y étaient et ont pu prendre connaissance des bilans et des projets de cette association implantée à Baigorri.Cette dernière année, l’UPPB a connu une augmentation significative de ses adhérents et de la fréquentation des rendez-vous qu’elle organise. Une offre d’activités toujours plus diversifiée tente d’être proposée, à l’instar d’ateliers pédagogiques de sensibilisation à l’archéologie en milieu scolaire, conférences, colloques, ciné/débats.

Au programme l’an prochain

Tout cela est rendu possible du fait de la création de deux emplois et du renforcement des partenariats locaux, institutionnels ou associatifs. Du côté des projets, pour 2016, quelques temps forts. À commencer par les 20 et 21 mai, avec la conférence sur le thème du « Dérèglement climatique, chaos géopolitique, crise des modèles politiques… Quels enjeux et devenir pour le monde d’aujourd’hui ? » Les 17 et 18 août, place au sujet suivant : « Vivre en Palestine ». Des rencontres, des débats, des expositions, et des projections de films pour continuer de s’informer.

Xabi