Article paru ce jour dans le quotidien Sud Ouest (source : http://www.sudouest.fr/2014/05/27/une-souscription-pour-la-sauvegarde-du-castet-1567124-2604.php) :

Une souscription pour la sauvegarde du castet

Une souscription pour la sauvegarde du castet
Étienne Lavigne, Valérie Rousset et Pierre Barrail devant le castet, le 17 décembre 2007. © Photo

Photo Archives R. H.

La municipalité et les Amis du castet invitent le public, samedi, à partir de 10 heures, aux portes ouvertes du castet (château) en collaboration avec Les Bâtisseurs du patrimoine, la Fondation du patrimoine qui soutient ce projet, les associations participatives Construire le Patrimoine et Les Ateliers du Patrimoine. Des explications seront données sur le projet de restauration du castet et sur le planning des travaux. L’adhésion au projet sera demandée.Une souscription publique

Pour ce faire, une souscription publique sera lancée en partenariat avec la Fondation du patrimoine pour sauvegarder et valoriser le site (1). Le projet bénéficiera des conseils pratiques des membres professionnels des associations participatives, sous l’œil vigilant du maître d’ouvrage. À 12 heures, un pique-nique (où chacun amène son panier) regroupera tous les participants au pied du château ou dans la salle des fêtes, en cas d’intempéries.

Dès 2007, le maire d’alors, Pierre Barrail, avait demandé à Étienne Lavigne, architecte du patrimoine, d’étudier la faisabilité de la restauration. Celui-ci préconisa la destruction des modifications effectuées au XIXe siècle (loggia, etc.). Il avait chargé Valérie Rousset (bureau d’études en archéologie du bâti) d’étudier des données archéologiques. Elle avait relevé trois zones caractéristiques : le château, construit aux XIIe et XIIIe siècles sur un édifice religieux du XIe siècle, avec donjon en calcaire et rempart, détruit pendant la guerre de Cent Ans et rebâti à la fin de celle-ci. Il est adossé à ce qui reste d’un rempart en terre crue, datant de la construction primitive. Cette partie du castet est considérée comme exceptionnelle. Il est construit selon la technique de couches continues de terre crue, montées dans un coffrage. Il constituerait l’unique et dernière représentation des enceintes en pisé d’Armagnac, selon Valérie Rousset. En outre, il y a eu des remaniements datant des XVIIe et XIXe siècles.

Roland Houdaille

(1) Les personnes qui ne peuvent pas participer à cette journée mais que le projet intéresse peuvent envoyer leurs chèques à : Mairie, 32370 Sainte-Christie-d’Armagnac, à l’ordre de Fondation du Patrimoine-Castet de Sainte Christie d’Armagnac.

Nous sommes nombreux à avoir un jour utilisé un des Atlas Historiques des Villes de France, fascicules hors-normes (en A3), condensant en 2-3 pages un maximum de données sur le peuplement et l’occupation du sol de villes choisies avec soin, plan cadastral retravaillé à l’appui. Depuis quelques années, exit les fascicules, ce sont de véritables ouvrages brochés qui sont désormais publiés. Pour le sud-ouest, nous retiendrons dans cette nouvelle version :

_ Oloron-Sainte-Marie, par Jacques Dumonteil, publié en 2003

_ Orthez, par Benoît Cursente, publié en 2007

_ Bordeaux, par Sandrine Lavaud (dir.) et Ezéchiel Jean-Courret (carto.), publié en 2009.

Les trois ont été publiés, non plus par le CNRS comme les fascicules grand format, mais par les éditions Ausonius : http://ausoniuseditions.u-bordeaux3.fr/fr/index.php/collections/atlas-historique-des-villes-de-france

L’histoire de ces documents de grande valeur scientifique (même si les progrès de l’archéologie préventive ont parfois remis en cause quelques données… et souvent confirmées d’autres) remonte à plusieurs dizaines d’années. Une étude sur le sujet a été mise en ligne par l’institut Ausonius (http://ausoniuseditions.u-bordeaux3.fr/fr/PDF/ATLAS.pdf); nous nous permettons d’en citer un passage pour précision :

« La collection de l’Atlas historique des villes de France relève de la Commission internationale pour l’histoire des villes ; celle-ci, lors de sa fondation en 1955, a lancé un programme de cartographie historique des villes à l’échelle européenne, auquel s’est associée la France. La CIHV, qui est rattachée à la Commission Internationale pour les Sciences Historiques, a un rôle d’échanges et de plate-forme de discussions entre partenaires européens. En matière de réalisation des atlas, elle a assuré l’harmonisation des collections, ainsi que l’indexation des productions.

Le modèle d’atlas français a débuté en 1973 sous l’égide de Philippe Wolff, professeur à l’université de Toulouse, alors président de la CIHV, et de Charles Higounet, professeur à l’université de Bordeaux et directeur du Centre de Recherches sur l’Occupation du Sol et du laboratoire de cartographie historique qui lui était associé. Bénéficiant des acquis des atlas anglais (1969) et allemands (1972) qui avaient posé les principes de l’entreprise, les deux fondateurs ont élaboré la maquette en fonction des spécificités nationales, notamment celles de sa source cadastrale napoléonienne. En 1982, les premiers atlas français sont publiés sous la nouvelle direction de Jean-Bernard Marquette, professeur à l’université de Bordeaux. Les 48 fascicules produits sous son égide (1982-2007) ont permis une couverture dense de certaines aires régionales telles l’Aquitaine, Midi-Pyrénées, Bretagne ou encore Lorraine et Franche-Comté. L’édition est d’abord assurée par le CNRS qui se charge de la diffusion puis, à partir de 1996 lors de la création du laboratoire de recherche Ausonius (UMR 5607, CNRS Université Bordeaux III) auquel le programme atlas est rattaché, par les éditions Ausonius. »

Nous nous proposons de consulter certains des fascicules, ancienne version. Ils sont épuisés depuis quelques années, mais restent précieux et souvent introuvables dans les médiathèques locales :

_ Mont-de-Marsan, par Jean-Bernard Marquette, publié en 1982

_ Saint-Sever, par Jean-Claude Lasserre, publié en 1982

(prochainement : Bayonne, Pau, Tarbes, Bazas, La Réole, Auch)

 

 

 

Le GRECAM est une association dont le but est la recherche autour de la céramique moderne et contemporaine en Aquitaine et Midi-Pyrénées.

Animé par Alain Costes, auteur de plusieurs publications relatives aux productions potières landaises (on rappellera qu’il a coécrit une très instructive et très attendue monographie sur les ateliers potiers de Castandet), le GRECAM bénéficie enfin d’un site internet. Encore en cours d’élaboration, on peut d’ores-et-déjà s’y informer de l’actualité potière dans le Sud-ouest et accéder à une page de commande des différents numéros de la revue éditée par l’association, La Grésale. On notera que plusieurs numéros de la revue sont épuisés. Nous espérons que le ou les auteur du site procèderont à une mise en ligne prochaine de cette documentation.

Lien : http://grecam.net/

 

Voici le programme particulièrement attrayant de la nuit des Musées à Claracq (64) reçu dans notre boîte mail :

Samedi 17 mai, le Musée gallo-romain de Claracq participe à la 10ème édition de la Nuit des Musées!


Nous vous proposons une soirée découverte qui mêlera gastronomie locale, contes et musique.

Profitez de cette occasion pour partir à la découverte du Béarn antique en prenant le temps d’une visite au musée.

Entre la dégustation de produits locaux et le concert, découvrez les collections du musée, les mosaïques de la villa-gallo romaine et la reconstitution en 3D.

Programme :

18h-19h : atelier fresquepour les enfants (sur réservation)

19h-19h30 : contes – Serge Mauhourat

18h-21h : marché de producteurs – restauration

21h-21h30 : contes – Serge Mauhourat

21h30 : quatuor de guitares – classe d’Olivier Kléber – Ecole de musique des Luys en Béarn

18h-23h : exposition « Bonne cuisine, Bon vin » – Association Aluca, la Boîte à Culture.


Animations gratuites!

Renseignements et inscriptions : 09.76.13.86.69 / musee@cclb64.fr
http://www.villa-gallo-romaine-de-lalonquette.fr


Musée gallo-romain
Route du château, 64 330 – CLARACQ