Si vous êtes en train de lire ce blog, c’est qu’en principe, le Patrimoine de votre région vous intéresse -à moins que votre passage ici ne soit lié à un caprice des moteurs de recherches et à une indexation hasardeuse-.

A moins que ce ne soit déjà le cas, nous vous recommandons d’intégrer le réseau associatif des sociétés savantes régionales afin de vous permettre non seulement de vous tenir au courant de la vitalité des recherches locales, mais aussi éventuellement de vous permettre de publier sur un sujet qui vous intéresse.

En Aquitaine, quel que soit le département où vous vous trouvez, il y en aura au moins une pour satisfaire votre curiosité. Wikipédia en dresse une liste non exhaustive : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_soci%C3%A9t%C3%A9s_savantes_d%27histoire_et_d%27arch%C3%A9ologie_en_France

Créée en 1876, la Société de Borda est aujourd’hui forte d’environ 1200 adhérents, soit une des plus importantes du Sud-Ouest. Chaque trimestre, elle publie un bulletin, regroupant des articles richement documentés (illustrations en noir et blanc et en couleur) sur des thématiques aussi diverses que l’Histoire, la Géographie, la Botanique, la Géologie, l’Archéologie, le Folklore etc. en relation avec le département des Landes. Hélas, beaucoup de landais, surtout à Mont-de-Marsan et ses environs, imaginent que la Société de Borda née et basée à Dax, n’est qu’un regroupement d’érudits dacquois vieillissant devisant entre eux du Patrimoine de Dax. Que nenni! Si la Société de Borda est bien née à Dax, la grande majorité des articles publiés ne traitent pas de Dax. De plus, la Société de Borda tient des réunions mensuelles publiques et gratuites un peu partout dans les Landes avec des conférences en relation avec la commune d’accueil ou son terroir proche. Enfin, si effectivement, à l’instar des sociétés savantes en général, la moyenne d’âge des adhérents et élevée, le Président actuel -et une bonne partie des membres du Conseil- a moins de 60 ans. Par ailleurs, des étudiants présentent régulièrement leurs travaux au cours des réunions mensuelles ou assistent en spectateurs à ces dernières.

L’adhésion se fait par paiement d’une cotisation annuelle qui donne droit à réception des bulletins trimestriels. Alors, n’hésitez plus, agissez pour votre Patrimoine et la sauvegarde de la mémoire de votre terroir et adhérez à la Société de Borda!

Lien : http://www.societe-borda.com/

 

Post Scriptum : nous avons rédigé ce billet en réaction d’une certaine manière à des « landais » du pays de Maremne vus dans un reportage récemment sur la chaine M6 (la rediffusion en ligne du reportage : http://www.m6replay.fr/emissions/#/zone-interdite/11305138-invasion-de-touristes-quand-les-habitants-se-revoltent). Ils se prétendaient landais, fiers de leur « identité », rejetant touristes et tout ce qui n’était pas à leurs yeux « landais », n’hésitant pas à dégrader des véhicules ou limitant finalement leur seule vision du Patrimoine local à des vagues et des bouts de plage qu’il faudrait à tout prix défendre contre d’improbables envahisseurs. Nous doutons fort qu’avec une telle optique, ces personnes adhérent un jour à la Société de Borda comme action « positive ». Mais il nous est apparu important de montrer aux lecteurs de ce blog que l’on peut aussi aimer un terroir et agir intelligemment. Les Landes n’ont aucune historicité, c’est un territoire créé de toute pièce arbitrairement à la Révolution. Tout en rejetant toute forme de xénophobie et de localisme, s’il avait été juste d’un point de vue historique de mettre en avant un territoire, ces bien tristes sires auraient été bien avisés de parler éventuellement de Gascogne. Mais quand on voit que les plaques d’immatriculation 32 (Gers) étaient arrachées au même titre que des plaques plus lointaines, on comprend à quel point leur connaissance de l’identité landaise, de l’Histoire de leur terroir est proche du néant. Même le chant qu’ils ont entonné n’était pas l’hymne landais pourtant bien connu dans le département, chanté par les anciens dans les réunions de famille ou à un comptoir de bistrot après une partie de quille ou de belote.

Ibos. Une journée pour remonter le temps

En partenariat avec l’Institut d’études occitanes, la municipalité réalise un film sur la mémoire d’Ibos, «Ibos d’hier à aujourd’hui»… Une trentaine d’habitants «ressource» ont été interviewés pour raconter leur village… Plus d’un a évoqué les fouilles entreprises lors de la construction de l’autoroute, en parlant d’une foule d’objets trouvés, mais en hésitant parfois sur certains faits…

Un comité de pilotage (Jean Salles, Jean Bourdette, Gilbert Miqueu, Geneviève Gaye, Léon Corbères, Denis Fégné et Gisèle Vincent) a été constitué pour participer à l’élaboration du film. Afin de coordonner l’ensemble des confidences, une voix off présentera des points de repères historiques et chronologiques.

Aussi, les membres du comité de pilotage ont-ils jugé utile de faire le voyage jusqu’à Bordeaux, au superbe musée d’Aquitaine, afin de filmer tous les objets qui y sont présentés et qui ont été trouvés dans le tumulus situé sur le plateau de Ger et qui abritaient 59 sépultures : des poteries, des urnes funéraires, des bijoux, des armes… datant du premier âge du fer (700 à 450 avant JC). Certains sont rares, voire uniques dans la région.

En fait, seulement une trentaine d’objets sont exposés. Et les personnes présentes ont eu la chance d’accéder aux réserves qui abritent des centaines de pièces venues d’Ibos. Si plusieurs sont en cours de restauration et rejoindront sous peu la vitrine du département préhistoire et protohistoire, la grande majorité restera encore longtemps à l’abri des regards, faute de budget.

Cette visite a été exceptionnelle car commentée par deux guides exceptionnels, MM. Mistrot, conservateur du département préhistoire et protohistoire du musée, et Ménétrier, responsable de collections au musée Bigorre et Quatre Vallées de Tarbes.

Une expo à Ibos ?

Ils ont aussi expliqué pourquoi ces objets sont conservés si loin d’Ibos. Ils sont fragiles, nécessitent une conservation dans des conditions spécifiques de température, de taux d’humidité et de luminosité et sont régulièrement surveillés pour être restaurés si besoin. Autant de conditions qui ne peuvent être réunies au plus près qu’à Bordeaux, pour l’instant, et qui font que peu d’Iboscéens savent à quoi ressemblent ces trouvailles. Cela dit, les journées du Patrimoine 2014 pourraient bien remédier à cette situation. On s’est laissé dire que les vitrines pourraient voyager. Au retour d’une exposition temporaire à Madrid, elles pourraient bien venir passer l’automne au pied de la collégiale.

Article de Gisèle Vincent paru dans La Dépêche le 23/07/13. Source : http://www.ladepeche.fr/article/2013/07/23/1676413-ibos-une-journee-pour-remonter-le-temps.html

Vincent Mistrot, conservateur des sections Préhistoire et Protohistoire du Musée d’Aquitaine, a tenu à apporter la précision suivante sur la page Facebook de la section Préhistoire du Musée d’Aquitaine :

« ce n’est pas « faute de budget » que le matériel d’Ibos n’est pas entièrement présenté, mais faute de place ! Il est impossible dans quelques centaines de m² d’exposer les 1 ou 1 200 000 d’objets présents dans les collections de Préhistoire du Musée d’Aquitaine. Un choix est obligatoire et les expositions temporaires permettent de montrer ces trésors cachés ! »

L’énigme du Castéra

La cinquième campagne de fouilles à la plateforme ovalaire s’achève avec, pour les archéologues et étudiants de l’université de Bordeaux 3, un sentiment de satisfaction sur le travail réalisé durant cette campagne.

C’est en 1985 qu’une photographie aérienne d’un champ dans la palus, partie comprise entre le CD 10 et la Garonne, au lieu « Castéra » révèle la présence de ce que l’on a considéré – à tort d’ailleurs – être une motte féodale.

En 2006, une campagne de prospections géophysiques permet de préciser l’image aérienne et l’ouverture en 2007 d’un chantier archéologique mené par le Centre Ausonius et des étudiants en archéologie et histoire de l’Université Bordeaux 3.

Trois autres campagnes (2008, 2010, 2012) permettent de dater l’occupation du site entre la fin du XIe et le début du XIVe siècles (1) et de définir sa caractéristique qui se révèle être une plateforme ovalaire protégée par un fossé et une enceinte arasée, à sa base, en terre massive.

Un type d’habitat méconnu

« Ce site permet de mettre en évidence des structures d’un type encore méconnu et de mieux connaître la culture matérielle d’une résidence aristocratique à une période assez mal documentée dans la région » explique Sylvie Favarel, maître de conférences à l’Université Bordeaux 3.

Pour cette campagne 2013 elle a été secondée par trois archéologues – c’est dire l’importance des fouilles – Samuel Virelli, responsable secteur, Lisa Maccanin et Jérémy Bonnenfant. Sous leur conduite une dizaine d’étudiants en archéologie ont réalisé de très nombreux relevés, tracés, croquis, afin de rassembler les preuves de vie du lieu. Pour Samuel Virelli, « rien n’atteste la présence permanente des seigneurs d’Escoussan sur ce lieu, mais plutôt celle d’une petite garnison en charge du contrôle de la route, l’actuel CD 10 et de la Garonne ». Outre la collecte des taxes reversées à la famille Escoussan, premiers seigneurs de Langoiran, la troupe avait un effet dissuasif.

Exploré à 25 % seulement.

Au fil des fouilles si la plateforme révèle sa géométrie, elle livre aussi une partie de son histoire par la découverte de fragments de poterie et céramique et restes alimentaires.

Samuel Virelli explique que 2013 a porté sur une extension des fouilles vers l’enceinte de la plateforme et de sa construction intérieure. Plusieurs endroits attestent de la présence de foyers de chaleur, un mur délimite un habitat.

Aujourd’hui le chantier s’étend sur un peu plus de 400 m² ce qui est peu par rapport à la surface totale « qui doit être entre trois ou quatre fois plus grande », nous dit l’archéologue.

Ces fouilles rentrent dans un programme de recherches sur les résidences aristocratiques entre Dordogne et Garonne, elles sont subventionnées par le ministère de la Culture et le Conseil régional avec le concours du Service régional d’archéologie et de Bordeaux 3.

(1) L’abandon présumé du castrum du Castéra, début XIVe siècle, correspondant avec le début de la construction, fin XIIIe siècle, par Bérard d’Escoussan de l’actuel château médiéval.

Article de Gilbert Habatjou paru dans Sud Ouest le 26/07/13. Source : http://www.sudouest.fr/2013/07/26/l-enigme-du-castera-1124815-2931.php

Un nouvel âge pour la Préhistoire

Inauguration aujourd’hui du nouvel espace dédié à la Préhistoire et la Protohistoire. Pour (re)découvrir un fonds riche.

«Même nous nous avons redécouvert des pièces », rigole Vincent Mistrot, attaché à la conservation du patrimoine au musée d’Aquitaine. C’est à lui qu’a été confié le soin de repenser les salles consacrées à la Préhistoire et à la Protohistoire, qui seront inaugurées ce soir à 18 heures.

Un événement officiel pour un espace ouvert au public depuis la Nuit des musées, le 18 mai. Engagée depuis plusieurs mois dans une démarche de rénovation, l’institution bordelaise a récemment bouclé le chantier des salles d’exposition au rez-de-chaussée : nouvel éclairage, lino au sol, nouvelles peintures permettant de rendre sensible les changements d’époques…

Tout cela a permis de réinstaller un fonds riche. « 90 % de nos collections en nombre de pièces, résume Vincent Mistrot. A une époque, tout ce qui était découvert dans la région était systématiquement remis au musée d’Aquitaine. »

La nouvelle scénographie s’étend sur 530 mètres carrés et accompagne les pièces exhumées lors de fouilles de vidéos, de maquettes ou de tableaux explicatifs. « L’idée, c’est de nous adresser à un public plus large. Pas seulement à des universitaires… » En une demi-douzaine de salles le visiteur passe ainsi 600 millénaires en revue. Des hommes de Neandertal qui peuplaient l’actuelle Aquitaine de -250 000 ans à -50 000 ans il subsiste par exemple un galet biface taillé. « Une pièce rare parce qu’elle est extrêmement plate et d’une forme très régulière. »

Un tableau permet aussi de comparer les caractéristiques qui différencient le Néandertalien de l’homme de Cro-Magnon – c’est-à-dire nous : « La configuration du bassin faisait que les Néandertaliennes faisaient moins d’enfants. Cela explique peut-être la disparition de leur espèce. Cela dit, des recherches menées il y a quatre ans établissent qu’entre 1 et 4 % de notre génome vient de l’homme de Neandertal. »

Des hommes modernes, on en trouve des traces dès 25 000 ans avant notre ère, avec la Vénus de Laussel, la représentation féminine la plus grande au monde. Associée à quatre autres sculptures de femmes, elle exprime une fascination pour la fécondité.

Os ou bois de rennes

Des lames épaisses de moins d’un centimètre nous parlent par ailleurs de ce qu’étaient la Dordogne et la Gironde entre -40 000 et -10 000 ans, pendant la grande glaciation : « une zone refuge alors que le nord de l’actuelle France n’était sûrement pas habitable. Le sol étant gelé, on accédait plus difficilement à la roche et on a taillé des bois de rennes ou des ossements d’animaux. Ce qui a permis de travailler avec plus de finesse. »

L’art pariétal occupe évidemment une place de choix avec une salle dédiée. On y trouve la reproduction d’une peinture de Lascaux. On y voit les couleurs utilisées par nos lointains ancêtres _ terres de différentes teintes, charbon de bois… Une feuille déroulée sous une série de photos (peintures de mammouths, d’ours ou de rhinocéros laineux) permet au visiteur de les dessiner à son tour. Courant juillet un ordinateur proposera même une visite virtuelle de Lascaux.

Enfin les dernières salles consacrées au néolithique et aux âges du bronze puis du fer montrent les changements qu’entraîne l’apparition de haches et de bêches. « L’agriculture et l’élevage apparaissent. Les hommes n’ont plus besoin de se déplacer pour assurer leur subsistance. Des villages sont construits, ainsi que des menhirs et des dolmens, vers -40 000 ans. Avant les Gaulois ! » Plusieurs maquettes ou dioramas en donnent l’illustration. De même qu’un dispositif qui permet de voir comment on fondait des minerais de cuivre et d’étain pour obtenir du bronze.

La technologie se développe encore avec la production de fer, qui suppose des températures beaucoup plus élevées. Là, le visiteur retrouvera beaucoup de pièces présentées dans le cadre de l’exposition « L’Aquitaine au temps de Gaulois » : armes, fibules… C’est aussi dans ce contexte que se développe un commerce transmaritime autour des métaux. On est alors vers -600/-700. La salle qui suit présente le fonds gallo-romain du musée. La continuité est assurée.

Espace en accès libre du mardi au dimanche (sauf jours fériés), de 11 à 18 heures, au musée d’Aquitaine, 20 cours Pasteur à Bordeaux. 05 56 01 51 00 – www.musee-aquitaine-bordeaux.fr

Article de Christophe Loubes paru dans Sud Ouest. Source : http://www.sudouest.fr/2013/06/26/un-nouvel-age-pour-la-prehistoire-1096596-1318.php

Bravo à Vincent Mistrot pour tout le travail accompli depuis son arrivée au Musée d’Aquitaine!

Pays basque : plongée vers un passé englouti

Une campagne archéologique vient de s’achever au large de la cité frontalière.

Une équipe de la Direction des recherches archéologiques sous-marine (Drassm) a enfin plongé dans les eaux hendayaises. Pendant une semaine, jusqu’à dimanche dernier, les plongeurs-archéologues de la Drassm ont fouillé et vérifié les sites sous-marins signalés dans les années 1990-2000.

Créée en 1966 par André Malraux, la Drassm, délocalisée à Marseille, relève du ministère de la Culture. Elle est compétente pour toutes les recherches archéologiques nécessitant le recours à la plongée. Son premier navire de recherche, «L’Archéonaute», a été remplacé, en 2012, par un nouveau bâtiment plus performant baptisé «André-Malraux». Il n’a pu venir cette fois-ci à Hendaye pour des problèmes d’équipage. «Ce n’est que partie remise. L’an prochain de nouvelles fouilles sont prévues», précise Christine Lima, archéologue. Du côté de Bayonne et de Saint-Jean-de-Luz.

Pour cette première campagne en eaux hendayaise, le club de plongée Urpean a donc mis son bateau à disposition de la Drassm et ses membres ont suivi avec passion les recherches et trouvailles des archéologues.

Dangereux briquets

Au large d’Abbadia, les marins et pêcheurs locaux redoutent une zone rocheuse particulièrement dangereuse connue sous le nom de «Briquets». Au XVIIIe siècle, il semblerait qu’une embarcation ait été en perdition sur ces écueils. «Ce n’était pas un bateau de pêche, peut-être une frégate de commerce d’environ 36 mètres. Deux ancres et un canon ont été retrouvés gisant à plat sur le sol rocheux. Nous aurons plus d’indices sur sa nationalité après des vérifications», annonce Christine Lima. Les deux ancres et le canon en fonte de 2,35 m ont été laissés sur place. «Le traitement a un coût, et ils se conserveront mieux. Quant à l’épave, elle a été déchiquetée.»

Les vestiges d’un cargo de commerce grec de 280 mètres de long datant de 1890-1918, ont été également localisés au nord des Briquets.

Du côté du cap du Figuier, les plongeurs d’Urpean ont repéré des ancres, peut-être appartenant au corsaire Pellot, mais il faut des autorisations des autorités maritimes espagnoles. À suivre.

Compassion et cupidité

Suscitant la compassion des populations côtières, ou générant bien au contraire leur cupidité, les naufragés font partie des légendes littorales et les épaves ont de tout temps alimenté de leurs bois la construction locale.

De nombreux itinéraires littoraux évoquent les naufrages et épaves célèbres et rappellent aussi la dangerosité des côtes et la diversité des trajectoires maritimes des bateaux et des équipages qui les ont sillonnés. Mais, rappellent les archéologues, «c’est à la protection des flots que nous devons à quelques chefs-d’œuvre de l’art antique d’être parvenus jusqu’à nous. Nous sommes toujours émus de retrouver des fragments d’amphores, des chaussures, des étuis à pipe.» Malheureusement, les pillages ne sont pas rares, les chasseurs de trésor bien équipés en matériel et embarcations, se jouent des autorisations diverses.

Le domaine d’intervention de la Drassm couvre plus de 10 000 km de côtes, dont 5 533 pour la métropole. Il s’étend du rivage jusqu’à 24 milles marins, soit un peu plus de 44 km.

Christine Lima reconnaît que, jusqu’à présent, l’Aquitaine avait été un peu délaissée. «Nous sommes 35 pour tout le littoral atlantique, mais depuis un an, nous nous partageons la tâche», précise-t-elle.

Article d’Edith Anselme, paru dans Sud Ouest le 03/07/13. Source : http://www.sudouest.fr/2013/07/03/un-passe-englouti-1103534-4171.php