Dans le cadre des Journées nationales de l’archéologie, les 23èmes Rencontres archéologiques du sud de l’Aquitaine, organisées par la Fédération archéologique des Pyrénées occidentales et des Landes et l’Université de Pau, se tiendront le samedi 7 juin prochain à l’Université de Pau (amphi 1 de Lettres)
Entrée libre et gratuite

Programme :
9 h 15: accueil (café)
9 h 30 : début des présentations
12 h : déjeuner à la cafétaria du Centre Leclerc (proche). Il n’est pas nécessaire de réserver.
14 h : reprise des exposés
17 h : fin de la Journée

La prochaine réunion de la Société de Borda aura lieu le Samedi 14 juin 2014, à CONTIS dans la salle de cinéma.

Programme :

10 h – Communications :
_ Gilles GRANEREAU : Tempêtes et érosion marine en Marensin : des phénomènes inédits ou récurrents.
_ Pierre LAFORIE : De la dune littorale au canal des Landes : Jean-Sébastien Goury, un grand ingénieur méconnu.
_ Jean-Jacques TAILLENTOU : Sécurisation du littoral landais au XIXe siècle : du douanier au phare de Contis.

Repas : 15 euros, chèque à l’ordre du restaurant « Chez Dan » (près de la salle de cinéma)
à envoyer à Pierre Laforie, 127 allée des cigales, 40560, Vielle-Saint-Girons.

14 h 30 – Promenade-découverte « entre océans, dunes, et phare ».

Comme on peut s’en rendre compte, il s’agit d’une programmation ô combien d’actualité après les dégâts occasionnés cet hiver par les nombreuses tempêtes sur le rivage aquitain. Comme toujours, les intervenants, loin des remarques subjectives et passionnelles caractéristiques du discours journalistique, offriront une vision objective, documentée et contextualisée du phénomène. L’ajout d’une promenade digestive est une très bonne idée!

N’oubliez pas, si ce n’est déjà fait, d’adhérer à la société savante, vous ne le regretterez pas : http://www.societe-borda.com/

Article paru ce jour dans le quotidien Sud Ouest (source : )

La dernière pour les « cafés-archéo »

La dernière pour les « cafés-archéo »
Le bureau de l’UPPB a été reconduit samedi 24 mai. © Photo

Photo DR

Le dernier des quatre « cafés-archéo », organisé par l’Université populaire du Pays basque (UPPB) avait lieu samedi dernier. Ces ateliers-débats, animés par l’archéologue de Baigorri, Pablo Marticorena, ont connu un joli succès.Fidèle à son objectif d’éducation populaire, l’UPPB a pu ainsi mettre à disposition du public un savoir accessible sur l’évolution de l’Homme, la Préhistoire ou les débuts de l’agriculture dans la région. En prélude, l’UPPB a tenu son assemblée générale, en présence notamment d’Antton Curutcharry, adjoint au maire en charge des associations.

Le regard rivé vers l’avenir

Il a été souligné que l’objectif de cette université restait la transmission des savoirs au travers de conférences, débats ou sorties sur le terrain. L’association s’intéresse ainsi beaucoup à l’Histoire mais veut également offrir un espace de réflexion sur des questions d’actualité. Après avoir évoqué le bilan de l’année, les membres du bureau ont évoqué les orientations futures, en particulier la publication d’ouvrages de vulgarisation en partenariat avec les éditions ZTK de Baigorri. Le bureau a ainsi été reconduit avec comme président, Ximun Larre, comme secrétaire, Joël Sansberro, et comme trésorier, Bruno Larroque.

Xabi

Article paru ce jour dans le quotidien Sud Ouest (source : http://www.sudouest.fr/2014/05/27/une-souscription-pour-la-sauvegarde-du-castet-1567124-2604.php) :

Une souscription pour la sauvegarde du castet

Une souscription pour la sauvegarde du castet
Étienne Lavigne, Valérie Rousset et Pierre Barrail devant le castet, le 17 décembre 2007. © Photo

Photo Archives R. H.

La municipalité et les Amis du castet invitent le public, samedi, à partir de 10 heures, aux portes ouvertes du castet (château) en collaboration avec Les Bâtisseurs du patrimoine, la Fondation du patrimoine qui soutient ce projet, les associations participatives Construire le Patrimoine et Les Ateliers du Patrimoine. Des explications seront données sur le projet de restauration du castet et sur le planning des travaux. L’adhésion au projet sera demandée.Une souscription publique

Pour ce faire, une souscription publique sera lancée en partenariat avec la Fondation du patrimoine pour sauvegarder et valoriser le site (1). Le projet bénéficiera des conseils pratiques des membres professionnels des associations participatives, sous l’œil vigilant du maître d’ouvrage. À 12 heures, un pique-nique (où chacun amène son panier) regroupera tous les participants au pied du château ou dans la salle des fêtes, en cas d’intempéries.

Dès 2007, le maire d’alors, Pierre Barrail, avait demandé à Étienne Lavigne, architecte du patrimoine, d’étudier la faisabilité de la restauration. Celui-ci préconisa la destruction des modifications effectuées au XIXe siècle (loggia, etc.). Il avait chargé Valérie Rousset (bureau d’études en archéologie du bâti) d’étudier des données archéologiques. Elle avait relevé trois zones caractéristiques : le château, construit aux XIIe et XIIIe siècles sur un édifice religieux du XIe siècle, avec donjon en calcaire et rempart, détruit pendant la guerre de Cent Ans et rebâti à la fin de celle-ci. Il est adossé à ce qui reste d’un rempart en terre crue, datant de la construction primitive. Cette partie du castet est considérée comme exceptionnelle. Il est construit selon la technique de couches continues de terre crue, montées dans un coffrage. Il constituerait l’unique et dernière représentation des enceintes en pisé d’Armagnac, selon Valérie Rousset. En outre, il y a eu des remaniements datant des XVIIe et XIXe siècles.

Roland Houdaille

(1) Les personnes qui ne peuvent pas participer à cette journée mais que le projet intéresse peuvent envoyer leurs chèques à : Mairie, 32370 Sainte-Christie-d’Armagnac, à l’ordre de Fondation du Patrimoine-Castet de Sainte Christie d’Armagnac.

Nous sommes nombreux à avoir un jour utilisé un des Atlas Historiques des Villes de France, fascicules hors-normes (en A3), condensant en 2-3 pages un maximum de données sur le peuplement et l’occupation du sol de villes choisies avec soin, plan cadastral retravaillé à l’appui. Depuis quelques années, exit les fascicules, ce sont de véritables ouvrages brochés qui sont désormais publiés. Pour le sud-ouest, nous retiendrons dans cette nouvelle version :

_ Oloron-Sainte-Marie, par Jacques Dumonteil, publié en 2003

_ Orthez, par Benoît Cursente, publié en 2007

_ Bordeaux, par Sandrine Lavaud (dir.) et Ezéchiel Jean-Courret (carto.), publié en 2009.

Les trois ont été publiés, non plus par le CNRS comme les fascicules grand format, mais par les éditions Ausonius : http://ausoniuseditions.u-bordeaux3.fr/fr/index.php/collections/atlas-historique-des-villes-de-france

L’histoire de ces documents de grande valeur scientifique (même si les progrès de l’archéologie préventive ont parfois remis en cause quelques données… et souvent confirmées d’autres) remonte à plusieurs dizaines d’années. Une étude sur le sujet a été mise en ligne par l’institut Ausonius (http://ausoniuseditions.u-bordeaux3.fr/fr/PDF/ATLAS.pdf); nous nous permettons d’en citer un passage pour précision :

« La collection de l’Atlas historique des villes de France relève de la Commission internationale pour l’histoire des villes ; celle-ci, lors de sa fondation en 1955, a lancé un programme de cartographie historique des villes à l’échelle européenne, auquel s’est associée la France. La CIHV, qui est rattachée à la Commission Internationale pour les Sciences Historiques, a un rôle d’échanges et de plate-forme de discussions entre partenaires européens. En matière de réalisation des atlas, elle a assuré l’harmonisation des collections, ainsi que l’indexation des productions.

Le modèle d’atlas français a débuté en 1973 sous l’égide de Philippe Wolff, professeur à l’université de Toulouse, alors président de la CIHV, et de Charles Higounet, professeur à l’université de Bordeaux et directeur du Centre de Recherches sur l’Occupation du Sol et du laboratoire de cartographie historique qui lui était associé. Bénéficiant des acquis des atlas anglais (1969) et allemands (1972) qui avaient posé les principes de l’entreprise, les deux fondateurs ont élaboré la maquette en fonction des spécificités nationales, notamment celles de sa source cadastrale napoléonienne. En 1982, les premiers atlas français sont publiés sous la nouvelle direction de Jean-Bernard Marquette, professeur à l’université de Bordeaux. Les 48 fascicules produits sous son égide (1982-2007) ont permis une couverture dense de certaines aires régionales telles l’Aquitaine, Midi-Pyrénées, Bretagne ou encore Lorraine et Franche-Comté. L’édition est d’abord assurée par le CNRS qui se charge de la diffusion puis, à partir de 1996 lors de la création du laboratoire de recherche Ausonius (UMR 5607, CNRS Université Bordeaux III) auquel le programme atlas est rattaché, par les éditions Ausonius. »

Nous nous proposons de consulter certains des fascicules, ancienne version. Ils sont épuisés depuis quelques années, mais restent précieux et souvent introuvables dans les médiathèques locales :

_ Mont-de-Marsan, par Jean-Bernard Marquette, publié en 1982

_ Saint-Sever, par Jean-Claude Lasserre, publié en 1982

(prochainement : Bayonne, Pau, Tarbes, Bazas, La Réole, Auch)