S’il existait jusque là quelques publications relatant l’histoire du pot à résine, nul auteur ne s’était lancé dans la rédaction d’une monographie sur le sujet. C’est chose faite à présent. Pour rappel, le pot à résine est un récipient conique en terre cuite (au moins au départ, il évoluera plus tard en ciment, plastique et même en verre au Portugal) destiné à recueillir la lymphe du pin (et non la sève), plus connue sous le nom de résine. Il en découle que ce pot est un élément central de la vocation industrielle de la forêt landaise, surtout de 1870 à 1950, puisque la résine une fois distillée entrait dans la fabrication de nombreux dérivés chimiques, grâce à ses deux produits obtenus après distillations, la colophane et la térébenthine. Une belle histoire dont la fin fut accélérée d’abord par la concurrence de produits résineux étrangers très compétitifs (Portugal, Espagne, Grèce et Chine) et définitivement anéantie par la concurrence des produits de synthèse issus de la pétrochimie, bien moins chers bien que moins performants.

Si dans un premier temps la récolte de la résine sur pin vif (on ne coupe pas le pin pour la récupérer, contrairement à la production de goudron ou de poix se faisant sur pin mort) nécessitait de creuser une cavité à la base de l’arbre, tapissée ensuite d’argile, le rôle fondamental d’un inventeur vers le milieu du XIXe révolutionnera considérablement la production. Pas tout de suite, mais c’est une autre histoire, sans doute développée dans l’ouvrage suivant :

pot

Rions, petite localité de Gironde située dans l’Entre-deux-Mers, bénéficie d’un patrimoine bâti remarquable et pour cause : la trame urbaine médiévale ainsi que des éléments imposants de fortification sont bien préservés et ne demandent qu’à être détaillés et contextualisés. C’est ce que fait brillamment depuis plusieurs années David Souny, historien et archéologue diplômé de l’université Bordeaux 3 qui a posé ses valises dans ce joli village girondin. Vous apprendrez notamment qu’un Patrimoine en cache parfois un autre puisque le village de Rions est bâti sur…non, nous ne vous le dirons pas, allez suivre les (grands) pas de David Souny ! Le Club Dubalen vous recommande donc chaudement de suivre une de ses visites. N’hésitez pas non plus à consulter son site (http://www.histoiresdepierres.fr/) et sa page Facebook (https://www.facebook.com/david.souny.1) pour vous tenir au courant de son actualité : vous découvrirez qu’il ne se contente pas d’être guide à Rions, mais officie aussi à Bordeaux et ailleurs, tout en menant des recherches, notamment sur le fabuleux village médiéval de Saint-Emilion (Gironde). Et il fait en plus partie d’une troupe de reconstitution médiévale, Historia Aquitanorum.
Vous comprenez maintenant pourquoi les visites de David Souny autour du Patrimoine médiéval girondin constituent notre coup de coeur.

Read More →