Nous évoquions en juin dernier toutes nos inquiétudes quant au sort de l’ingénieur Didier Vignaud, par ailleurs archéologue au Centre de Recherches Archéologiques sur les Landes et collaborateur du Club Dubalen. Nous sommes heureux de vous annoncer qu’il est enfin rentré en France ! Merci aux soutiens à travers la pétition mise en ligne, soutiens dont nous avons pu voir la liste et dans laquelle nous avons été touchés d’y retrouver quelques grands noms de l’archéologie régionale. Le quotidien Est Républicain s’est fait l’écho de cette très bonne nouvelle (source : http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/09/11/ge-belfort-didier-vignaud-est-rentre) :

GE Belfort : Didier Vignaud est rentré

L’employé de GE Belfort retenu depuis dix mois en Algérie, après des accusations abracadabrantes d’espionnage de son propre chantier, a pu prendre un avion, jeudi soir, à Alger.

11/09/2015 à 10:13, actualisé à 10:43 Vu 4910 fois

Condamné à un an de prison en Algérie pour l'utilisation d'un quadricioptère en photo aérienne du chantier qu'il gère à Hassi R'Mel pour General Electric. Photo d'archives ER.

Condamné à un an de prison en Algérie pour l’utilisation d’un quadricioptère en photo aérienne du chantier qu’il gère à Hassi R’Mel pour General Electric. Photo d’archives ER.

Didier Vignaud est rentré en France. L’employé de GE Belfort retenu depuis dix mois en Algérie, après des accusations abracadabrantes d’espionnage de son propre chantier, a pu prendre un avion, jeudi soir, à Alger.
Il a atterri à Paris à 22 heures et a retrouvé sa famille, ce matin à Mont-de-Marsan. « Les choses ont commencé à bouger lundi sous l’action conjointe des services consulaires et du ministère de la justice Algérien » explique-t-il. « Mardi, j’ai demandé à General Electric de me commander un billet mais comme rien ne venait jeudi, je l’ai payé moi-même… ».
Jusqu’au bout, Didier Vignaud aura donc été abandonné par son employeur qui a été jusqu’à nier publiquement toute relation contractuelle avec lui. « Personne n’était au courant de mon retour pour éviter de fausses joies. jusqu’au dernier moment le procureur général a essayé de me retenir en réclamant le paiement de l’amende de 10.000 € mais il n’avait pas fait les papiers nécessaires. J’ai donc mis cet argent à la disposition de mon avocat algérien, dans l’attente de la révision du procès en cassation, dans un délai de un à cinq ans. Nous avons bon espoir d’obtenir une relaxe tant les contradictions sont nombreuses dans ce dossier. »
Pour l’heure, Didier Vignaud va consacrer son temps aux retrouvailles et à sa famille « après ces mois de tension, je vais me ressourcer psychologiquement. J’ai tenu le coup mais je ne veux subir le contrecoup. »
Les explications avec GE Belfort « viendront dans un second temps… mais on n’en restera pas là, on n’en restera pas là ! » assure l’ingénieur.

Fred Jimenez