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Programme de la prochaine réunion publique de la Société de Borda, le 26/11 à Dax, salle n°2 des Halles à 14 h 30 :
• Georges Lasserre : L’abbé Pédegert, curé de Sabres.
• Marc-Olivier Chort : Le goudron dans les Landes au XVIIIe siècle.
• Jean Peyresblanques : Les « chafres » landais.
Les 2 réunions suivantes auront aussi lieu à Dax.
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Prochaine réunion publique de la Société de Borda, le Samedi 17 décembre à Dax, salle n°2 des Halles à 14h30.
Programme :
• Bernadette Suau : Les possessions hospitalières dans l’évêché de Dax.
• Jacques de Cauna : Les Borda-Josse d’après les archives de la Société de Borda.
• Bernard Bats : Prise de possession d’une propriété au XVIIIe s. (coutumes).
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Programme de la prochaine réunion publique de la Société de Borda qui aura lieu le 21 janvier 2006 à 14 h 30 à Dax, salle n° 2 des Halles :
Michel GARCIA : L’inventaire de l’église de Gaube (1906).
Gilbert DARDEY : La cornemuse landaise.
Emmanuel FILHOL : Le traitement administratif des tsiganes dans les Landes (1895-1946).
(à propos du dernier thème, présenté par E. Filhol, un article de celui-ci est consultable autour de cette question sur ce lien : http://www.episteme.u-bordeaux.fr/publi … _occup.pdf ainsi que ces autres articles, toujours du même auteur, qui complètent de manière plus large ce thème, http://www.episteme.u-bordeaux.fr/publi … l/Anna.pdf , http://www.episteme.u-bordeaux.fr/publi … ol/Mer.pdf , http://www.episteme.u-bordeaux.fr/publi … 9e_20e.pdf et http://www.episteme.u-bordeaux.fr/publi … occup.pdf. D'un point de vue plus littéraire cette fois-ci, toujours du même auteur : http://www.episteme.u-bordeaux.fr/publi … m_dico.pdf . Emmanuel Filhol est par ailleurs l'auteur d'un excellent article sur la vision très partiale du milieu rural basco-gascon du Guide du Pélerin; ce travail a le mérité exemplaire de ne pas s'arrêter au discours de l'auteur du Guide, mais d'aller plus loin en mettant en évidence le manque de fiabilité de ce texte pour la compréhension de nos sociétés d'entre Garonne et Pyrénées (alors que de nombreux ouvrages prennent pour argent comptant les affirmations gratuites et les préjugés de celui qui fut probablement Aimery Picaud) : http://www.episteme.u-bordeaux.fr/publi … 7autre.pdf)
A retenir la date du 18 février 2006 à 14 h où aura lieu l'Assemblée générale annuelle avec l’élection du C. A. pour 3 ans.
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La Société de Borda est à l'honneur dans Sud-Ouest Landes du 1er février 2006, avant l'Assemblée Générale du 18 du même mois :
"SOCIETE DE BORDA. -- L'association fête ses 130 ans et prépare une histoire de Dax en suivant son principe de toujours : l'utilisation de documents originaux
Une mine landaise
Emma Saint-Genez
Au premier étage du musée de Borda, un siècle et trente ans de recherches scientifiques contemplent le visiteur. C'est là que la société de Borda a établi ses quartiers. Une vénérable institution créée en 1876 sous le double parrainage du mathématicien et navigateur Jean-Charles de Borda et du savant naturaliste Jean-François de Borda d'Oro. La société consacre son dernier bulletin trimestriel de l'an 2005 à ce personnage à qui elle a rendu hommage le 17 décembre dernier à Saugnac-et-Cambran (lire Sud-Ouest du 18 édcembre).
Dans la lignée du scientifique qui s'intéressa à des domaines multiples, la société savante poursuit au XXI e siècle ses travaux sur tout ce qui concerne de près ou de loin le département. « Nous sommes l'encyclopédie des Landes, se plaît à répéter le docteur Jean Peyresblanques, qui préside l'institution depuis 1994. Mais une encyclopédie vivante et évolutive, qui se penche aussi bien sur le sort des Tsignanes que sur la cornemuse landaise, le jeu de la bartole ou le premier sous-préfet de Dax. »
Virtuel.
Le président, tout comme la secrétaire générale Madeleine Jogan ou l'archiviste Philippe Soussieux, avouent ne pas savoir précisément combien cette caverne landaise d'Ali Baba recèle de documents. Ouverte au public et recevant régulièrement des étudiants dépêchés par l'université de Bordeaux, la bibliothèque compte déjà 6 000 ouvrages régionaux, auxquels s'ajoutent 70 collections de revues venues de tout le Grand Sud-Ouest, tous les bulletins reliés depuis 1876, et 4 500 cartes postales et photographies. Certains de ces documents sont introuvables ailleurs et jalousement sauvegardés.
Si son champ d'investigation est « inépuisable », l'intérêt que la société de Borda suscite tend pourtant à fléchir. Elle compte aujourd'hui 1 200 adhérents, contre 1 350 il y a quatre ans. « C'est un problème de société estime le docteur Peyresblanques. On parle aujourd'hui beaucoup de généalogie, mais les gens sont moins attachés à leurs racines. Les enseignants eux-mêmes se désintéressent petit à petit des sujets locaux, du patrimoine du cru. Et puis la valeur du document écrit n'est plus la même avec l'avènement du virtuel. La génération de nos grands-parents conservait tout, alors que nous avons aujourd'hui tendance à tout jeter, sans réaliser l'importance que ces documents ont pour l'intérêt communautaire. »
Exigences.
Pour lutter contre cette tendance et ne pas prêter le flanc à « la compilation », la société de Borda se refuse à faire paraître les textes publiés sur Internet et demande à tous ses collaborateurs d'avoir recours à des documents originaux, de l'étudiant de maîtrise à l'universitaire, en passant par le passionné d'histoire locale. L'internaute ne trouvera sur le Net que l'intitulé des exposés, passés d'abord sous les fourches Caudines de la présentation orale et publique , avant d'obtenir, peut-être, une place écrite dans le bulletin. « C'est une question d'intégrité et d'honnêteté intellectuelle, poursuit le docteur Peyresblanques. L'esprit scientifique doit puiser à la source, quel que soit le sujet traité. »
Autre exigence de la société : que les exposés soient « accessibles à tous les niveaux. » Exit les jargons spécialisés et hermétiques, quitte à refuser le texte jugé « abscons » d'un chercheur qui n'a pas réussi à se mettre à la portée de tous. « Ce que nous apporte la société de Borda ? Un sentiment profond d'appartenir à une communauté territoriale, qui a une histoire et que nous défendons », conclut Jean Peyresblanques. Pour Madeleine Jogan, « dacquoise d'origine » et professeur de lettres de profession, c'est une plongée permanente dans l'histoire et un lien toujours renforcé avec ses racines. Une passion retranscrite dans des milliers de documents au premier étage du musée de Borda.
La société de Borda tiendra son assemblée générale le 18 février à 14 heures dans la salle numéro 2 des halles. Coordonnées : 7, rue Cazade, 40100 Dax. Tél/fax 05.58.90.85.99 soc.borda@wanadoo.fr "
source : http://www.sudouest.com/010206/vil_lan_ … a78338.xml
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