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Merci pour cette info Banban! Je constate en plus que tous les intervenants de l'archéologie sont présents, aussi bien l'INRAP, que la Fac ou les entreprises privées (EVEHA représentée ici par Fabienne Chiron-Champagne que j'ai eu la chance de rencontrer ce week-end à la Tessonnade de Villandraut). Je m'aperçois aussi que Françoise Des Boscs est à l'UPPA maintenant : je l'ai eu comme chargée de TD en 2e année de DEUG à la Fac de Bordeaux 3 il y a déjà quelques années.
Etant donné que je ne pourrai pas venir (à regret quand je vois qu'un pot sera servi à l'issu des conférences!), si tu y vas Banban, je compte sur toi pour un petit résumé!
Hervé
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Journée très sympathique, personnalités très intéressantes, et sujets intéressants également donc bilan positif!
Vu que je n'ai pas trop le temps, (les exams arrivent et j'ai des rapports (de stage, etc...) à faire...), je vais résumer seulement les sujets concernant la Gascony, même si les autres sujets étaient très passionnants... (Je garde les notes de toute façon).
Dominique Bidot-Germa:
Présentation d'une étude (aucuns résultats pour le moment, débute juste) qui s'insère dans le projet du conseil général des P.A. de faire du château de Morlanne un centre de sensibilisation au patrimoine, avec notamment une salle dévolue aux monnaies. Dans ce cadre, D. Bidot-Germa et d'autres (notamment L. Callegarin) étudient les monnaies du XIe eau XVIIIe s frappées en Béarn.
Petit point rapide:
Du XIe au XIVe s, le monnayage Béarnais est immobilisé. 1 seul denier circule, sans évoluer.
Milieu XIVe, frappe d'un Florin d'or
XVe s, nouveau denier, puis avec la principauté et le rattachement à la Navarre le monnayage devient princial puis royal.
1610, Pau frappe encore, mais maintenant Français.
A signaler notamment:
Un lien existe entre la monnaie Béarnaise et celle d'Aragon (de Catalogne aussi). Par exemple: dans les transactions Aragonnaises, le montant en question est toujours accompagné de son équivalent en monnaie béarnaise. Même lorsque les transactions ne sont pas Béarno/Aragonnaises.
F. Marembert:
Nous a convaincu du besoin de posséder un réseau SIG (Système d'information géographique), en nous montrant les principes et les potentiels de ces logiciels.
L. Callegarin:
Il travaille en ce moment notamment sur les monnaies Aquitaines.
Son travail va être bientôt publié.
Dans beaucoup de domaines (on le sais bien ici!), les versants Nord et Sud Pyrénéens Occidentaux se répondent, sont connectés.
Il n'en est pas de même pour les premières monnaies, car elles ne répondent pas aux même motivations. Mais un lien existe tout de même: En effet les plus vieilles monnaies aquitaines se retrouvent non pas en Aquitaine, mais au cœur de l'Espagne, et en pleine seconde guerre punique. Nombreuses sont celles qui ont été cisaillées (côté français aussi), ce qui indiquerait que la monnaie n'a pas d'autre valeur que celle de son métal (son poids, etc...). Après à qui sont destinées ces monnaies? Peut-être des mercenaires.
Petite mise au point sur les appellation de ces monnaies:
Celles dites Elusates. Elles seraient en fait plutôt Sotiates, mais seraient plus récente que les autres monnaies appelées déjà ainsi. Elles ont été retrouvées aux mêmes endroits que ces dernières (Sur une carte de répartition c'est plus que flagrant). Leur iconographie (le plus souvent un cheval surmonté d'un rapace) est empruntée aux monnaies de Philippe II de Macédoine, comme certaines monnaies Gauloises. L'inspiration vient donc de l'Est, de la Méditerranée (comme pour les Vascones. Leurs monnaies sont semblables à toutes celles de la vallée de l'Ebre).
Celles dites Tarusates. Cette appellation est à mettre de côté. Il faut plutôt utiliser le terme "à la paire de fesse", dans la mesure où on ignore quel peuple Aquitain les frappe. 3 types sont repérés: Type Pomarez, type Beyrie (autour de Lescar), type au Y (plutôt pays basque français et espagnol). C'est cette monnaie qui est qualifiée d'Ovni. Elle ne correspond à rien d'autre en Europe Occidentale.
J.-F. Chopin:
Il a mis en évidence la continuité d'utilisation des voies romaines au moyen âge. En tout cas dans le secteur Boueilh-Boueilho-Lasque.
F. Réchin:
Différentes occupations de la campagne au débuts de l'Empire.
Des villae, qui sont l'armature de ces campagnes (Lalonquette...).
Des fermes (Oeyregace, Lescar).
Des hameaux (Sévignac...)
Des campements, type occupation temporaire, peut-être de bergers (Castillon d'Arthèz...)
Des établissements artisanaux, sel (Salies), poix (dans les Landes)
La répartition de ces sites se fait autour des centre urbains. Les espaces vides entre ces villes sont souvent occupées de campements (l'entre-deux-gave).
On observe souvent une continuité proto/antique.
Cependant, fin Ier/d IIe s, disparition de ces campements. Au Bas Empire, disparition des autres site, certains se voient remplacés au même endroit d'un bâti construit en dur (Oeyregave). En même temps, de grosses domus sans précédent apparaissent, les villae deviennent somptueuses. Donc probablement lutte pour la maîtrise du sol au profit des élites (on a des procès qui parlent de luttes de ce genre dans les textes).
J.-L. Shenck:
Présentation du projet du musée de St-Bertrand-de-Comminges concernant l'étude des sanctuaires des Convennae dont on ne sait finalement rien ou presque.
A noter une intervention intéressante par les temps qui cours:
Une personne vraiment sympathique (sans naïveté) a fait une annonce concernant son association. Ils sont en gros poêlaïre, ils passent le détecteur, mais en association avec les archéos professionnels. Ils ont déjà aidés sur des chantiers (j'en connais notamment un qui était à Arudy, très gentil (et la encore sans naïveté - j'ai quand même passé 3 semaines avec lui)), avec accord du SRA et toutes les autorités concernées...
@dixatz!
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