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On se croirait revenu en 2001-2002, moment o� l'arch�ologie pr�ventive trouve enfin une voie l�gale dans son d�roulement...et moment o� certains �lus locaux ont commenc� � trainer du pied devant les contraintes engendr�es -� juste titre- par le nouveau cadre l�gislatif.
26 mai 2011 06h00 | Par Adrien Vergnolle
Bergerac
La richesse pr�historique freine l'envie de b�tir
Les fouilles deviennent syst�matiques et les maires de Bergerac et Creysse cherchent une solution face � des particuliers et des promoteurs d�courag�s. Explications.
Tout le monde n'a pas la passion du silex maestrichtien au point de se demander si l'industrie lithique bergeracoise existait avant l'acheul�en, alors qu'on pensait juste d�battre de la couleur des volets. Mais � Bergerac, dont le sous-sol est riche, la perspective de voir creuser des arch�ologues sur le chantier de sa maison est grand. Six mois d'attente pour un diagnostic, plusieurs mois de fouilles s'il est � positif �, en moyenne, et jusqu'� deux ans d'attente en cas d'�tude approfondie : il y a de quoi se d�dire d'un achat foncier ou retirer un permis de construire. Dans une ville qui veut passer le cap des 30 000 habitants et attirer des entreprises, c'est devenu un probl�me quand les promoteurs, priv�s ou publics, se d�couragent. D'o� l'id�e des maires de Creysse et Bergerac de cr�er un service arch�ologique commun, cens� raccourcir les d�lais de diagnostic. Et �viter de faire de l'arch�ologie le bouc �missaire des projets rat�s ?
Zones � � risque �
Entre les rives de la Dordogne et La Cavaille, les deux rives du centre-ville, les lieux dits des R�claussous et de la M�rille (rive gauche), le secteur de P�charmant sur les hauteurs, celui des tabacs dans la vall�e ou le barrage ouest les pieds dans l'eau : toutes ces zones sont � � risque � (d�finis par le Service r�gional de l'arch�ologie). C'est-�-dire qu'elles sont syst�matiquement soumises � un diagnostic. Rocade ou maison, m�me combat : il s'agit de sauvegarder un �ventuel patrimoine enterr�, d�s qu'il est menac�. Le plus souvent, � moins de d�couvrir un nouveau Lascaux, l'Institut national de recherches arch�ologiques pr�ventives (Inrap) r�alise des relev�s topographiques et des pr�l�vements, avant de lib�rer le chantier et �tudier le tout en labo. Mais m�me ces diagnostics rapides entra�nent des retards, ou des clauses suspensives � la vente, voir m�me la crainte de devoir b�tir sur un sol ab�m� par les fouilles (ce que d�ment l'Inrap). Le projet d'un service arch�ologique communal (ou intercommunal) existe depuis quelques ann�es du c�t� de Creysse. Et des n�gociations avaient commenc� avec l'Inrap et le Conseil g�n�ral, qui a son service arch�ologique. Le dossier a �t� de nouveau �voqu� lors de la visite, le 10 mai, du directeur r�gional des affaires culturelles � Bergerac. � Le constat, c'est que nous sommes syst�matiquement confront�s � des fouilles, quand un particulier, une entreprise ou une collectivit� veut construire �, explique le maire Dominique Rousseau.
Pas question de faire des arch�ologues sa b�te noire, comme un certain Daniel Garrigue en 2003 : � L'Inrap est submerg� de demandes et ses moyens sont trop limit�s pour r�pondre rapidement. � Un service, compos� d'un arch�ologue agr�� et d'un responsable administratif, permettrait donc � d'�tre plus r�actif �. Et de r�gler ce dilemme de vouloir aider � �crire le roman pr�historique de Bergerac sans � freiner le d�veloppement �conomique � ou urbain de la ville.
source : http://www.sudouest.fr/2011/05/26/la-ri … 02-633.php
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