Forum d'Archeolandes

lu le 6/05/05 dans Sud-Ouest Landes :
"SANGUINET-Unique en France, le projet du CRESS est freiné, semble-t-il, par son coût qui avoisine le million d'euros
Le musée du Lac toujours en attente :Francis Nin
Tout au long de 2005, les chercheurs du CRESS (Centre de recherches et d'études scientifiques de Sanguinet) vont poursuivre la prospection entre Put Blanc et l'Estey du large, sur 4 000 m2, le long du lit de la rivière. Un travail méthodique afin de répertorier au fond du lac de nouveaux secteurs d'habitat. Ces prochains mois seront aussi consacrés à l'étude de la pirogue nø 11 située à Put Blanc.
Beaucoup de projets en perspective et notamment celui du futur mmusée du Lac, toujours d'actualité. Si l'on est encore loin du bout du tunnel, le vice-président Bernard Dubos, chargé du dossier pour le CRESS, ne désespère pas. « C'est une réalisation de grande envergure sur le plan archéologique mais aussi au niveau de l'environnement lacustre où la faune et la flore prendront une part importante parmi trois thèmes, le sable, l'homme et l'eau. »
Unique en France. Un projet qui s'inscrit aussi dans un cadre pédagogique avec des visites ou stages d'écoles, lycées et universités. Côté économie, cette ambitieuse structure paraît un atout non négligeable pour les activités commerciales de la cité du Grand Lac et des environs. Le prévisionnel estime à 40 000 visiteurs/an dès les premières années. « Plus de vingt ans de recherches nous ont légué un patrimoine inestimable, unique en France. 3 000 ans d'histoire à l'origine du peuplement de la région des grands lacs. Une occupation continue de l'âge de bronze jusqu'à l'époque paléo-chrétienne », ajoute le président Bernard Maurin, inquiet du mutisme des décideurs, pourtant « euphoriques » lors des premières concertations de l'étude.
Si le coût de l'opération estimé, avoisinant le million d'euros, paraît « faramineux », freinant semble-t-il l'avancée du projet, le vice-président Bernard Dubos ne désarme pas. « L'opération globale peut être revue à la baisse tout en gardant son caractère inédit, original et ambitieux. Ce musée doit traiter un volet sensible, l'apprentissage de la connaissance des règles qui régissent le milieu aquatique pour que demain nous laissions à nos enfants le lac comme nos ancêtres nous l'ont transmis. »
Hélas, le projet stagne. L'impatience gagne les bénévoles du CRESS oeuvrant depuis près de trente ans à la conquête des civilisations ancestrales d'Aquitaine, bien avant la formation du lac."
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